lundi 30 juin 2008

1/5 ? A quand l'éclatement de la bulle ?

Un Belge sur cinq ne peut plus payer son logement

Un Belge sur cinq éprouve des difficultés à payer son logement, selon une étude d'un spécialiste de l'université d'Anvers, Luc Goossens, indique dimanche la rédaction de la VRT. Et "la situation va encore s'empirer avec la hausse des coûts de l'énergie. Un sérieux problème se posera certainement à la fin de l'année lorsque les cuves à mazout devront être remplies", prévient M. Goossens.




La pénurie du marché locatif s'est accrue au cours des dernières années: d'un côté, de plus en plus de personnes ont acheté un logement, ce qui a fait chuter les possibilités de locations; d'un autre côté, la demande des logements à louer a fortement augmenté en raison du nombre croissant de personnes isolées, surtout dans les grandes villes.

A Bruxelles, la moitié des habitants sont isolés et la situation est quasiment identique à Anvers.

De plus en plus de locataires ne sont plus en mesure d'assurer le paiement de leur loyer. "La grande majorité des locataires sur le marché privé connaissent des problèmes de paiement", explique Luc Goossens. "Si l'on ajoute les personnes qui éprouvent des difficultés pour payer leur prêt hypothécaire, il semble qu'un Belge sur cinq a des problèmes", souligne le spécialiste. Les associations de locataires confirment cette tendance.

"La situation va encore s'empirer avec la hausse des coûts de l'énergie. Un sérieux problème se posera certainement à la fin de l'année lorsque les cuves à mazout devront être remplies", prévient M. Goossens.

Il plaide pour accorder les prix de la location en fonction de la qualité du logement. Il estime par ailleurs que les autorités devraient intervenir en faveur des locataires les plus démunis.

De leurs côtés, des huissiers affirment devoir expulser de plus en plus de personnes de leur domicile.

10:38 - 29/06/2008
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samedi 28 juin 2008

Retour en arrière, bientôt l'inquisition ...

Le personnel des banques sous haute surveillance



A cause de la nouvelle réglementation MiFID, le portefeuille titres de dizaines de milliers de salariés du secteur bancaire sera surveillé en permanence par leur employeur.


Sébastien Buron


Censée protéger les épargnants, la nouvelle réglementation MiFID (Markets in Financial Instruments Directive) impose aussi aux banques de surveiller les transactions personnelles sur instruments financiers de leur personnel dit «sensible». C'est-à-dire les employés qui interviennent dans des activités susceptibles de donner lieu à un conflit d'intérêts, qui ont accès à des informations privilégiées ou à des informations relatives aux clients ou à leurs transactions (dirigeants, traders dans les salles de marché, par exemple).
But: diminuer les risques de fraude, les délits d'initié, et lutter contre le blanchiment.


Deux grandes banques ont déjà dit oui

Seulement voilà: au moins deux des quatre grandes institutions bancaires de la place (dont Dexia) ont d'ores et déjà décidé d'appliquer ces règles spécifiques à l’ensemble de leur personnel. Cela va, par exemple, de l'interdiction d'effectuer des opérations sur les titres de la banque elle-même à l'obligation pour l’employé de localiser ses avoirs chez son employeur et de n'effectuer des transactions financières qu'à cet endroit En clair, plus question, par exemple, pour un cadre de Dexia (ou les membres de sa famille) de réaliser des opérations (achat ou vente d'actions) à titre privé sur un compte-titres chez Fortis, par exemple. A moins d'en informer son employeur.




JEAN-PIERREBUYLE, AVOCAT,

CABINETPHILIPPE&PARTNERS

«On associe de plus en plus les

institutions financières, surtout

les banques, à un travail de police

judiciaire.»

La plupart des banques obligeront par ailleurs leur personnel à conserver les titres acquis avant de les revendre avant un certain délai, qui varie de 1 à 30 jours. «On associe de plus en plus les institutions financières, surtout les banques, à un travail de police judiciaire, souligne à ce propos Jean-Pierre Buyle, avocat spécialisé en droit bancaire au cabinet Philippe & Partners. Les banquiers sont de plus en plus chargés de rechercher et de localiser les infractions. Ils doivent s'informer, détecter, dénoncer et collaborer avec les autorités publiques pour compte de l'Etat» D'accord, pas d'accord? Le dernier rapport de la CTIF (Cellule de traitement des informations financières), organe chargé de traquer l'argent sale, fait en tout cas état de 12.830 dénonciations en matière de blanchiment en 2007, ce qui représente une augmentation de 30% par rapport à l'année précédente.

Une intrusion disproportionnée dans la vie personnelle

Notons que ces mesures pourraient concerner plus de 50.000 personnes (employés de banque et membres de leur famille, agents et courtiers indépendants). «Outre la discrimination entre les employés de banque et les autres justiciables pouvant entrer en possession d'informations privilégiées comme les avocats, les réviseurs d'entreprise ou les autorités de contrôle, on peut se poser la question de savoir si tout cela est conforme aux principes fondamentaux relatifs à la protection de la vie privée et familiale», se demande Jean-Pierre Buyle. A son sens, cette intrusion dans la vie personnelle est manifestement disproportionnée au regard de l'objectif poursuivi par le législateur.

source : Trends tendances - 26 juin 2008

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Blackberry vs IPhone


Le canadien RIM surfe toujours sur le succès de son BlackBerry


Le groupe canadien Research In Motion (RIM), fabricant du téléphone multifonctions BlackBerry, a doublé son bénéfice et ses ventes au premier trimestre. RIM prévoit de lancer cet été le "BlackBerry Bold", un téléphone plus performant destiné à concurrencer l'iPhone d'Apple

Le groupe canadien Research In Motion (RIM) plus connu comme étant le fabricant du Blackberry a annoncé mercredi soir, après la clôture des Bourses de New York et Toronto, un bénéfice net de 482,5 millions de dollars américains et un chiffre d'affaires de 2,24 milliards au titre de son premier trimestre. Le bénéfice par action ressort à 84 cents, soit plus du double par rapport à la même période de l'an passé. Ce résultat est toutefois légèrement en deçà des attentes des marchés financiers qui tablaient sur 85 cents par action.

Le chiffre d'affaires du géant canadien a atteint 2,24 milliards de dollars au premier trimestre de son année fiscale 2009. Les analystes s'attendaient à des ventes d'au moins 2,27 milliards de dollars. "Nous sommes satisfaits de cet autre trimestre record avec des revenus en hausse de 107% sur un an alors que la popularité du BlackBerry continue de progresser..." s'est félicité son PDG Jim Balsillie. "RIM est en bonne position pour poursuivre sur cette lancée pour le restant de l'année fiscale 2009", ajoute-t-il.

Le géant canadien a réussi à attirer 2,3 millions de nouveaux abonnés à son BlackBerry au cours du trimestre et compte maintenant 16 millions de clients à travers le monde. Le groupe établi à Waterloo, dans la province d'Ontario, prévoit d'augmenter de 2,6 millions le nombre des abonnés au BlackBerry au cours du prochain trimestre. Selon les anticipations de la direction de RIM, les ventes devraient osciller entre 2,55 et 2,65 milliards de dollars et le bénéfice ressortir entre 84 et 89 cents par action.

RIM prévoit de lancer cet été le "BlackBerry Bold", un téléphone plus performant destiné à concurrencer l'iPhone d'Apple. Ce nouveau téléphone, noir lustré et ceinturé d'un cadre métallique chromé, sera son premier appareil compatible avec les réseaux haut débit HSDPA. Apple mise cet été sur son nouveau téléphone multifonctions, l'iPhone 3G, qui doit être disponible dans plusieurs pays dès le 11 juillet prochain. L'arrivée du "BlackBerry Bold" dans les magasins est prévue plus tard le même mois. Mais certains analystes doutent de la date de sortie du dernier né de RIM et pensent que le nouveau gadget téléphonique du groupe canadien pourrait être retardé.

latribune.fr

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jeudi 26 juin 2008

Comment économiser de l'énergie

Electricité

Trucs: éclairage

[ Photo: Electrabel ]
[ Photo: Energies+ ]

L’éclairage représente une grande part de la facture énergétique annuelle. Un dixième pour être précis. Par des gestes simples, vous pouvez réduire drastiquement votre consommation. Placer des lampes économiques notamment est très efficace.

Pourquoi choisir une lampe économique?



Lampe économique – lampe à incandescence

Les lampes à incandescence ont beau être moins chères, elles sont particulièrement énergivores. La grande part d’énergie – 90 voire 95 % - est transformée en chaleur et seule l’énergie restante est effectivement transformée en lumière. Vous avez donc intérêt à remplacer vos lampes à incandescence par des lampes économiques. Ces dernières sont probablement plus chères à l’achat, mais elles sont très vite amorties. La preuve dans le tableau ci-dessous. De plus, la durée de vie d’une lampe économique est 10 à 15 fois plus longue et cette lampe consomme 5 fois moins d’énergie pour la même quantité de lumière émise.

Lampe économique – lampe halogène

Les lampes halogènes ont une plus longue durée de vie. Mais elles dévorent de l’énergie et sont donc strictement déconseillées. Les lampes halogènes sont équipées d’un transformateur parce qu’elles fonctionnent sur une tension inférieure à 230 volts. Un tel transformateur consomme du courant en permanence lorsqu’il est raccordé au réseau et donc même quand la lampe est éteinte.

Lampe économique – lampe fluorescente

A l’exception des leds, les lampes fluorescentes sont les plus économiques. L’inconvénient c’est qu’il faut s’équiper d’armatures spéciales qui prennent beaucoup de place. Aux endroits où la lampe ne fonctionnera pas sur une longue période, comme dans les toilettes, vous aurez besoin d’un starter approprié.

après 10.000 heures de fonctionnement à émission de lumière égale

Lampe économique 11 W

Lampe à incandescence 60 W

Coût de la lampe

8,00 euros

5,00 euros

Consommation après 10.000 heures (kWh)

110 kWh

600 kWh

Coût de consommation (à 0,14 euro/kWh)

15,40 euros

84 euros

Coût total

23,40 euros

89 euros

Gain

65,60 euros


Tiré de: 'Ideeën voor energiezuinig wonen' du Ministère de la Communauté flamande

Conseils d’économie d’énergie

  • Lampes économiques
    Remplacez les lampes à incandescence et halogènes par des lampes économiques.
  • Eteignez la lumière
    Eteignez la lumière dans les pièces inoccupées.
  • Temporisation, timer ou détecteur
    Placez éventuellement à certains endroits une temporisation, un timer, un détecteur de mouvement ou une sonde crépusculaire. Vous évitez ainsi que les lampes restent allumées inutilement. Ces dispositifs conviennent surtout pour l’éclairage extérieur ou dans le hall d’escalier.
  • Lustres et armatures d’éclairage
    Lorsque vous achetez un lustre ou une armature d’éclairage, faites attention que celui-ci convienne pour une utilisation avec des lampes économiques.
  • Limiter le nombre de points lumineux
    Limitez le nombre de points lumineux en plaçant et utilisant la lampe au bon endroit.
  • Choisissez des couleurs claires
    Les murs, sols et plafonds de couleurs claires diffusent mieux la lumière présente. Les couleurs sombres ont tendance par contre à absorber la lumière. Le choix d’un appui de fenêtre peut également jouer. Les appuis de fenêtres clairs réfléchissent la lumière du jour dans la pièce.
  • Nettoyez les lampes
    N’oubliez pas de nettoyer régulièrement vos lampes et armatures d’éclairage. La luminosité n’en sera que meilleure.
  • Prolongez la durée de vie de vos lampes
    Des marches/arrêts intempestifs réduisent la durée de vie de toutes les lampes.
  • Utilisez l’énergie solaire
    Pour dans le jardin, il existe désormais aussi des lampes à énergie solaire.
  • Jouez avec l’éclairage fluorescent
    Dans le cadre d’une nouvelle construction, vous pouvez demander à votre architecte d’intégrer de manière créative un éclairage fluorescent.

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mercredi 18 juin 2008

FireFox vs IE ...


La Fondation Mozilla a lancé mardi à 13H000 GMT sur internet la nouvelle version de son navigateur Firefox, le principal concurrent du logiciel de navigation internet Explorer de Microsoft, et qui a conquis en deux ans près de 20% du marché mondial.

Firefox 3, qui présente 15.000 améliorations par rapport à la version précédente et est trois fois plus rapide, a assuré Mozilla dans un communiqué, a été mis à disposition en téléchargement gratuit, en 50 langues.

Mozilla espère pour ce démarrage établir un "record du monde" des téléchargements en 24 heures.

La nouvelle version s'adapte davantage aux habitude de ses utilisateurs, un bouton permet d'ajouter un signet en un clic, de nouvelles options de zoom sont disponibles et la sécurité contre les virus et logiciels espions a été renforcée. Autre nouveauté, une barre d'outil suggère des sites ayant un rapport avec ceux consultés.

Firefox était victime de son succès car le site spécial installé pour le téléchargement a été immédiatement embouteillé et restait inaccessible vers 15H00 GMT. Avant que le téléchargement soit possible, il comptait mardi déjà plus de 1,5 million de promesses de participation.

Depuis 2004, date du lancement de ce logiciel libre qui fonctionne avec tous les systèmes d'exploitation (Windows, Mac et Linux), Firefox dit avoir conquis 175 millions d'utilisateurs dans le monde.

Selon le cabinet Net Applications, Firefox, qui a progressé notamment en Europe et au Canada, détenait 18,4% du marché mondial en mai contre 73,8% pour Internet Explorer et 6,3% pour le navigateur Safari d'Apple, qui a vu sa part de marché grimper ces derniers mois grâce à la hausse des ventes d'ordinateurs Macintosh

22:50 - 17/06/2008
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Plus encore chez ZDNet France ...

Firefox 3 en images


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mercredi 11 juin 2008

Vers la gouvernance des risques opérationnels

La gestion des risques en entreprise a longtemps été dévolue à un ensemble de responsables, éclatés au sein de différentes directions, dont les domaines de compétence étaient souvent étanches. Ainsi, la prise en compte des risques juridiques par les entreprises était souvent de la responsabilité d'un juriste, tandis que la direction des ressources humaines se devait de régler les problèmes liés aux personnels. De son côté, la direction informatique se préoccupait de la sécurité et de la maintenabilité du système informatique interne. Mais les lignes bougent.


La croissance de l'informatique d'entreprise, en termes de volume de données traitées mais aussi de champs d'application, met aujourd'hui la gestion du risque global au cœur de la problématique de la DSI (). Le cabinet NTI évoque même cette transition comme celle de la gestion de la sécurité vers celle de la gouvernance des risques opérationnels de l'entreprise, au sens le plus extensif du terme.
Glissement sémantique au tournant des années 90

Jusqu'aux années 90, l'informatique d'entreprise exigeait de prendre en compte des aspects de la sécurité lié essentiellement à la sécurité physique des installations, aux plans de secours, à la cryptographie et à la lutte antivirus.

Mais l'évolution est rapide. Il est à ce titre intéressant de noter que le glissement sémantique du terme de "sécurité informatique" vers celui de "sécurité des systèmes d'information" s'est effectué au tournant des années 90. C'est aussi à cette époque que l'arsenal juridique commence à se développer. Les lois sur la fraude informatique (1988), le secret des correspondances (1991) ou encore le droit du logiciel (1995) donnent à la fois un cadre d'action au système d'information mais aussi des obligations à la DSI en termes de traitement et de conservation des données.

La responsabilité juridique des DSI se renforce

La période suivante, entre 1995 et 2000, est marquée par un travail de fond sur la sécurisation des données. Il ne s'agit plus de sécuriser le système diInformation, mais bien plus d'assurer la sécurité de l'information en tant que telle. C'est pendant cette période qu'apparaissent les concepts d'intelligence économique dans la sphère informatique, avec les outils de détection et de tests d'intrusion.

Le début des années 2000 accompagne pour les DSI l'apparition des enjeux de la dématérialisation et du commerce électronique. Là encore, la question de la cyber-sécurité est centrale dans la mise en place de gros systèmes, ouverts tant aux employés qu'à l'extérieur de l'entreprise. On commence ici à toucher à des secteurs de l'entreprise, comme les processus métiers, qui étaient jusqu'alors étrangers aux DSI.

De fait, l'informatique d'entreprise s'intègre par le biais de l'intranet et des progiciels dans le cœur d'activité des entreprises, dépassant largement le cadre des fonctions support auquel elle avait été assignée pendant ses jeunes années. Dès lors, la responsabilité juridique des gestionnaires de l'information numérique se renforce.
Respecter l'arsenal législatif

Enfin, les enjeux actuels sont plus que jamais ceux de la mise en conformité du système diInformation avec d'un côté les règlementations boursières sur les publications de comptes (SOX, Bâle II) et de l'autre côté la question essentielle de la gestion d'identité, qui implique des actions à entreprendre dans le domaine de la biométrie, de la lutte contre les malware, de la maîtrise des réseaux IP et des réseaux sans fil.

Par sécurité, on entend donc désormais certes une protection technique contre les intrusions, les attaques, et les défaillances du système. Mais on entend aussi et surtout la capacité des gestionnaires du système d'information à mettre en place des systèmes de traitement, de communication et de stockage performants qui respectent l'arsenal législatif grandissant qui encadre l'informatique d'entreprise.

Pour ce faire, les compétences techniques et managériales dont font preuve les DSI compétents ne suffisent pas. D'ou l'appel de plus en plus fréquent à cette fonction si particulière dans l'entreprise qu'est celle du déontologue.

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mardi 10 juin 2008

48 heures par semaine et plus ...

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Accord européen sur le temps de travail



mardi 10.06.2008, 09:28
Les pays européens se sont entendus dans la nuit de lundi à mardi sur des règles communes pour permettre aux salariés de travailler plus de 48 heures par semaine et pour protéger les travailleurs intérimaires, a annoncé la présidence slovène de l’UE.



Ces deux textes sociaux majeurs, liés dans une négociation pour amener les pays à faire des compromis, étaient bloqués depuis des années. Ils ont été acceptés « à la majorité qualifiée ». Ils devront toutefois encore être approuvés par le Parlement européen, ce qui est loin d’être assuré. Cinq pays (l’Espagne, la Belgique, la Grèce, la Hongrie et Chypre) ont vivement critiqué les propositions sur le temps de travail en appelant à un arbitrage musclé du Parlement.

source : Le Soir

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Apple lance l'iPhone 3G


SAN FRANCISCO (Reuters) - Apple a dévoilé lundi un nouvel iPhone disposant d'un accès à internet plus rapide qui sera commercialisé le 11 juillet dans 22 pays et il a également réduit de moitié le prix des modèles d'entrée de gamme.

La Bourse n'a pas été impressionnée. L'action Apple a clôturé en baisse de 2,17% à 181,61 dollars, mais sur des prises de bénéfice.

Orange, filiale de téléphonie mobile de France Télécom, a annoncé que l'iPhone 3G serait commercialisé en France le 17 juillet.

"Orange et Apple ont annoncé ce jour l'arrivée du nouvel iPhone 3G en Autriche, au Portugal et en Suisse dès le 11 juillet, ainsi qu'en France le 17 juillet", a déclaré Orange dans un communiqué.



Le directeur Steve Jobs a montré la nouvelle version de ce combiné qui marrie la téléphonie mobile, internet et le baladeur iPod, lors de la conférence des développeurs d'Apple à San Francisco, soit un an à peu près après la mise sur le marché du premier iPhone. Le nouvel iPhone sera maintenant disponible en noir et blanc.

"C'est incroyablement vif", a dit Jobs, précisant que le nouveau combiné chargeait les pages internet 2,8 fois plus vite environ que l'original.

Apple a vendu six millions d'iPhone, a précisé Jobs et les analystes pensent que les ventes d'iPhone pourraient finalement atteindre le niveau de celles de l'ordinateur Macintosh ou du baladeur iPod.

Le directeur général adjoint Tim Cook a dit qu'il restait persuadé d'écouler 10 millions d'iPhone d'ici la fin de l'année.

Il a ajouté que la très grande majorité des opérateurs mobiles qui proposeront l'iPhone 3G subventionneront le coût du combiné sans reverser de quote-part mensuelle sur les ventes à Apple.

Cela constitue un modèle économique différent de l'iPhone de première génération qui continuera de suivre son modèle économique originel suivant lequel les opérateurs exclusifs reversent une quote-part des ventes à Apple.

LA DONNE EST CHANGÉE

Jobs a également dit que le modèle à huit Go de mémoire serait vendu 199 dollars et le modèle à 16 Go à 299 dollars. Le premier modèle d'iPhone vendu avec 8 Go de mémoire valait à l'origine 399 dollars.

"Ca change la donne pour tous les fabricants de smartphones", commente Tim Bajarin (Creative Strategies), faisant référence au nouveau prix de l'entrée de gamme.

"Cela place Apple en bonne position vis-à-vis d'autres concurrents dans le smartphone comme Nokia et RIM (Research in Motion)", dit Shannon Cross (Cross Research). "L'iPhone n'est plus un matériel onéreux. Son prix le place maintenant dans un marché de masse".

Jobs a également présenté un nouveau service baptisé "MobileMe" permettant l'envoi automatique au combiné de courriels et d'autres éléments d'information. Ce service payant proposera également des applications internet destinées à transformer le combiné mobile en mini-ordinateur de bureau.

Enfin, le nouvel iPhone sera doté de fonctions GPS et le fabricant néerlandais de matériels de navigation automobile TomTom a précisé qu'il avait déjà une version de son logiciel de navigation tournant sur l'iPhone et qu'il comptait le mettre à la disposition des usagers, sans donner de date pour ce faire.

"A l'évidence, Apple se retrouve en position compétitive du point de vue des services face à Google, Microsoft et encore plus important Nokia", dit Ben Wood (CCS Insight), à propos de MobileMe.

Scott Hillis, version française Wilfrid Exbrayat

source : Journal du Net

Plus de détails chez business-MOBILE.FR

Le nouvel iPhone 2.0 veut détrôner le Blackberry



Le groupe Apple a présenté lundi un nouveau modèle de son téléphone iPhone plus performant et moins cher: il sera adapté au réseaux de transmission haut débit 3G, équipé de système de localisation GPS et capable de gérer les courriels sous Microsoft Exchange. Ce nouveau modèle pourra transmettre et télécharger les données deux fois plus vite au moins que les précédents modèles, qui fonctionnaient sous le réseau de transmission Edge.
(afp) - Le groupe Apple a présenté lundi un nouveau modèle de son téléphone iPhone plus performant et moins cher: il sera adapté au réseaux de transmission haut débit 3G, équipé de système de localisation GPS et capable de gérer les courriels sous Microsoft Exchange.

Vendu 199 dollars (pour le modèles de 8 MB) et 299 dollars (16 MB), il sera commercialisé à partir du 11 juillet dans 22 pays puis bientôt dans 70 pays, a précisé le groupe.

L'iphone de première génération, lancé fin juin 2009, d'abord vendu à 599 dollars puis ramené à 399 dollars pour les modèles d'entrée de gamme, n'était disponible que dans 4 pays pour l'instant (Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne et France).

Ce nouveau modèle pourra transmettre et télécharger les données deux fois plus vite au moins que les précédents modèles, qui fonctionnaient sous le réseau de transmission Edge.

Le PDG du groupe Apple Steve Jobs, qui a présenté ce nouveau modèle lors d'une conférence à San Francisco, a également indiqué que l'"iPhone 2.0" pourrait gérer les courriels sous le logiciel Microsoft Exchange, le plus utilisé par les entreprises. Une adaptation qui vise à concurrencer le BlackBerry du groupe canadien RIM.

L'iPhone, lancé fin juin 2007, est actuellement 2e sur le marché des téléphones intelligents, derrière le Blackberry, largement adopté par les entreprises.

M. Jobs a précisé qu'Apple a collaboré avec Cisco pour installer sur les nouveaux iPhone des liaisons sécurisées (VPN), afin que les entreprises puissent disposer de connections protégées pour les transferts de données.

35% des entreprises du classement Fortune des 500 plus gros groupes, ainsi que l'armée américaine, ont testé l'iPhone pour la gestion des courriels professionnels, a-t-il ajouté.

"C'est la puissance d'un ordinateur portable dans un téléphone", a commenté de son côté Randy Brooks, vice-président chargé des technologies de l'information du groupe Disney.

Selon Gene Munster, analyste de Piper Jaffray, Apple pourrait vendre 12,9 millions d'iPhone en 2008 et jusqu'à 45 millions en 2009.

Fin mars le groupe, qui vise 10 millions de ventes pour fin 2008, en avait vendu 5,4 millions, se hissant n°2 du marché des téléphones multifonctions ("smartphones"), derrière le BlackBerry et devant les modèles de Palm.

Mais après être monté jusqu'à 26,7% du marché des "smartphones" au 4e trimestre 2007, contre 35,1% pour le Blackberry, l'iPhone a perdu du terrain, avec 19,2% au 1er trimestre 2008 alors que le BlackBerry est remonté à 44,5%, selon le cabinet IDC.

Ses autres concurrents, qui lancent des nouveaux modèles, ont eux aussi tous progressé, avec notamment Palm qui est passé de 7,9% au 4e trimestre 2007 à 13,4% au 1er trimestre 2008. Le Coréen Samsung et le Taïwanais HTC ont doublé leur parts, passant de 4,1% à 8,6%.

L'iPhone a souffert aussi du fait que depuis un mois ses modèles actuels ne sont plus disponibles sur le site de vente en ligne du groupe aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, un signe qu'Apple réduit ses stocks avant le lancement de son nouveau modèle.

20:25 - 09/06/2008
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