jeudi 17 avril 2008

Actionnariat employé @ Dexia


Chez Dexia, les salariés détiennent 4 % du capital

Dexia compte 34.000,collaborateurs répartis dans 37 pays. Il existe entre ses employés de nombreuses différences, « Mais il y a au moins deux éléments fédérateurs, observe Stéphane Ganac, le responsable des relations sociales chez Dexia : le journal d’entreprise et le plan d’actionnariat salarié ».

Le. plan d'actionnariat salarié existe depuis 1996 à l'échelle française du groupe, « et il a été étendu à son ensembe1999 ». explique Stéphane Gannac qui précise que ce plan s’adresse à tous les salariés. Environ 70 % des 34.OOO salariés de Dexia ont souscrit à ce plan qui est reconduit chaque année. La dernière souscription, fin de l’an dernier, avait permis de lever 160 millions d'euros.

« Il peut y avoir certaines différences entre pays, mais il existe de grandes lignes directrices qui ont été calquées sur la France, » précise Stéphane Gannac.

« L’investissement ne peut pas excéder 25 % du salaire, les actions sont bloquées 5 ans, elles sont offertes avec une décote de 20 % et les plus-values sont défiscalisées », ajoute-t-il.

Une originalité chez Dexia réside également dans les modalités de souscription.

Le salarié a la possibilité de souscrire à une offre classique: il achète sur ses tonds propres des actions avec une décote, Mais il peut aussi souscrire à une offre avec effet de levier. Pour chaque action qu'il achète, il reçoit en même temps une option lui permettant d'en acheter 9 autres. La mise de fonds initiale est donc modeste, et garantie : le salarié est sûr de la retrouver à l'arrivée, quoiqu'il arrive.

Ce plan d'actionnariat salarié permet de fédérer le personnel en associant ses intérêts à celui des actionnaires. Mais il assure aussi à la société un actionnaire stable: aujourd'hui, environ 4 % du capital de la banque est détenu par les salariés. Et l'objectif est de constituer un bloc de 5 % environ.

PIERRE.HENRTIHOMAS

source : Le Soir du 17 avril 2008


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Quid chez ING ?

Entreprises / Les plans d'« actionnariat salarié » se popularisent

Salarié, et actionnaire

DANS LES GRANDES entreprises belges, 1,6 % du capital est détenu par les salariés. C'est encore peu.

En Belgique, trois grandes entreprises sur quatre offrent à leurs employés la possibilité de devenir actionnaire. « Les plans d'actionnariat salarié ont explosé au cours des 15 dernières années », constate Marc Mathieu, secrétaire général de la Fédération européenne de l'actionnariat salarié (Feas).

Mais ce chiffre a priori tonique cache une certaine paresse. Nous avons pu prendre connaissance d'une étude que la Feas rendra publique début mai, à l'occasion .des rencontres européennes de l'actionnariat salarié. Il s'agit d'un recensement (sur base des bilans annuels 2007 et antérieurs) des plans d'actionnariat salarié auprès de 2..477grandes sociétés européennes (dont 56 belges), qui emploient 31,5 millions de-personnes.

Selon cette étude, qui n'avait jamais été effectuée auparavant, la Belgique accuse un retard parfois sérieux: 26 % des employés européens bénéficient d'un plan leur permettant d'acheter des actions de leur entreprise, contre seulement 17 % en Belgique. Des plans d’actionnariat salarié existent dans 75 % des entreprises belges, mais dans 83,4 % des entreprises européennes (voire le graphique ci-dessous). Seules 36 % des sociétés belges disposent d'un plan qui englobe toutes les catégories de personnel, contre 51 % en Europe. Enfin, alors qu'en Europe les employés détiennent 2,35 % du capital de leur société, les employés belges n'en possèdent que 1,63 %.

En revanche, la Belgique est la patrie des stock-options, ces options qui permettent d'acquérir des actions: 80 % des grandes sociétés belges en offrent, contre seulement 65,6 % en Europe.

«La législation belge sur les stock-options est assez efficace, explique Marc Mathieu. Ce qui n'est pas le cas de la loi de 2001 qui encadre les plans d'actionnariat salarié. Elle est si complexe et inadaptée qu'il n'y a que quatre sociétés belges en tout à l'avoir utilisée ». Dexia ou Colruyt, des références en termes d'actionnariat salarié, s'en sont passés en effet.

Le politique indifférent

Dans les pays où l'actionnariat salarié fonctionne bien, comme la Grande-Bretagne ou la France, les législations favorisent l'achat par les salariés d'actions avec une décote (en moyenne de 20 %). Un avantage qui n'est pas considéré comme un salaire et est donc détaxé. En compensation de cet avantage, les salariés sont tenus de conserver leurs actions un certain temps (généralement, entre 3 et 5 ans). En Belgique, on s'est en revanche davantage focalisé sur la distribution d'actions gratuites, ce qui n'intéresse pas les sociétés. En outre, alors que dans les pays voisins, les lois sont régulièrement modifiées pour tenir compte d'un contexte en évolution, en Belgique, on s'est contenté d'une grande loi, dont la mise en œuvre est compliquée. Un plan doit par exemple être inscrit dans la convention collective de travail. Et les syndicats ne sont pas des chauds partisans de l'actionnariat salarié.

Pourtant, le législateur semble sourd. «Le monde politique belge n'est pas conscient de l'importance prise par le phénomène », juge Marc Mathieu. Les chiffres sont pourtant éloquents: dans les 2.500 plus grands groupes européens, il existe 8,2 millions d'actionnaires salariés qui détiennent ensemble 260 milliards d'euros, note la Feas. Aux Etats- Unis, où le concept-est plus ancien, on compte 25 millions d'actionnaires salariés, qui possèdent plus de 1.000 milliards d'euros.

PIERRE-HENRI THOMAS





source : Le Soir du 17 avril 2008

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lundi 14 avril 2008

Google @ Gartner



Will the Google revolution engulf IT departments?



Gartner has embarked on a wide-reaching new study of Google and its potential impact on IT, enterprise businesses, and society in general in the coming years. On April 10 at the Gartner Symposium ITxpo 2008 in Las Vegas, Gartner Vice President Richard Hunter revealed some of the first data points from this study.


The two most interesting points were:
1.) The best way to think of Google is as a disruptive technology.
2.) Disruptive technologies create big losers and big winners, and one of the biggest losers in the Google disruption could be traditional IT departments.


Google as a disruptive technology


This new study is being conducted by a team of 15 Gartner researchers, led by Hunter, and the full report will be published in mid-2008. The title of Hunter’s presentation at ITxpo was “What Does Google Know?” The answer to that question was even more sobering than I expected, as the slide below demonstrates.





Hunter added that Google will know a lot more about what’s sold on the Web if Google Checkout takes off, and could soon know a lot about medicine and health patterns if Google Health Records gets adopted.


The Gartner researchers have estimated that Google technology can address 100 exabytes of data (an exabyte is equal to a billion gigabytes). “Their infrastructure has unprecedented scale,” said Hunter, “and what is even more impressive is their ability to connect vast quantities of information… Google is sitting on the biggest pile of information that has ever been collected in the world.”


The reason why Gartner chose to characterize Google as a disruptive technology - rather than just an Internet search engine company - is due to the ambitions that Google has for all of that data and the potential impact that those ambitions could have on the technology industry.

“Where the previous [computing] paradigm has been about my computer, my technology, my stuff … Google is trying to deliver any information, anywhere, to anyone in the world, on any device,” said Hunter.

“Google’s paradigm is a different paradigm. It’s an open source paradigm… We’re about to see a war of paradigms.” Clearly, the leader of the “previous paradigm” and the counter-movement to Google is Microsoft.

However, we also can’t forget that the Google paradigm includes massive privacy concerns. Hunter noted that Google continues to struggle to find the right balance between privacy, security, and its legitimate business interests. The more data Google collects, the bigger and more valuable target it becomes for electronic criminals. That will also make it a bigger target for governments, politicians, and citizen groups.


Hunter stated, “We believe Google’s information security will be a political issue worldwide by the end of the year in 2010.”

Here are few other interesting quotes from Hunter’s presentation, based on the study:

“Google transcends the limits of the traditional OSI stack.”
“We don’t know how good Google’s information security is.”
“Google doesn’t worry about resources. Google’s always got more resources.”
“Ask not what Google will do to you. Ask what you can do with Google … Ask how much of your business you want to expose to Google.”
“Above all, move fast, because Google is moving fast.”

Google’s disruption to IT

“Google is disruptive and disruptive technologies produce big winners and big losers,” Hunter said, “One of the big losers is potentially traditional IT departments.”


As part of his presentation, Hunter specifically noted a number of ways in which the Google revolution would disrupt the IT industry in general:


  • Traditional database management vendors would be marginalized into handling only high value transactions

  • Enterprises will co-opt Google’s approach to data management and Google could host the data

  • Proprietary applications such as Microsoft Office would be “deeply threatened”

  • Many application builders could start developing on top of the Google platform

  • Collaboration services will take a big leap and Google could provide the platform

  • Companies will take major parts of the IT infrastructure (e.g. e-mail, storage, and business intelligence) and source it to Google.


However, after the presentation I followed up with Richard to get further clarification on how IT departments could be significant losers in the Google disruption. Here was his response:


“Google has the potential to be the first-choice provider of many services that are now handled by internal IT organizations, starting with non-competitively-differentiating services such as email (which Google already provides to a number of enterprises), and ultimately including high-value-added functions and services such as business intelligence, mobile sales support, and others. Some IT organizations might consider it a boon to pass these functions on to Google so that the IT department can concentrate on very enterprise-specific competitively differentiating applications. IT organizations that measure their worth in terms of how much of the company’s IT needs they supply themselves will be less happy to see Google move in on their turf-and I do mean specifically that in many cases it will be an argument about turf, not enterprise value.


“An important question is: can Google provide the quality (e.g. reliability, availability, security, etc.) that enterprises-a more demanding market compared to individual consumers-require from their suppliers? Consumers are satisfied when the potential provider says ‘Of course!’ Smart enterprises demand certification from someone besides the provider. Providing that certification will be something new for Google. On the other hand, many IT organizations aren’t mature enough to provide proof of their own capabilities in terms of value for money, and so will have a difficult time proving superiority over any external provider, whether or not it’s Google”.


Bottom line for IT leaders


What Gartner is arguing is that Google’s database and data center magic is creating a massive cultural movement and a competitive advantage that is going to sweep away businesses and industries and transform the technology world. In fact, Gartner sees Google becoming so large and powerful from a data storage and access standpoint that it is going to attract scrutiny - and potential regulations - from governments.



While these predictions have legs, several of the trends are larger than Google. As far as IT departments go, there are two related trends that will transform IT over the next decade: utility computing and managed services. The utility computing model will allow IT departments to deploy only the computing capacity that is needed and to track it and charge it to the appropriate business unit, department, or project. That will allow IT to tie the value of technology much more closely to business decisions.


Some businesses won’t want to handle that type of IT internally and so they will outsource it to providers like IBM, Hewlett-Packard, EDS, and Verizon Business. It’s unclear whether Google will want to get into the managed services business, but it might make sense for them partner with vendors like the four mentioned in order to offer services such as e-mail, storage, and business intelligence.


In terms of Google’s technical advantage - part of which is tied to its sheer data center capacity - let’s not forget that the other two big data center builders, Microsoft and Yahoo, could tie the knot soon and became a much more potent threat to Google’s vision. That could especially be the case if Microsoft allows its new technology leader, Ray Ozzie, to drive Microsoft in a much more Google-like direction centered around cloud computing. It’s also not a given that what Google has created in the world’s largest and most effective database isn’t something that Microsoft will eventually catch up to and co-opt.



Nevertheless, Google is obviously on the leading edge many of the trends that are powering the next breaking waves in the technology industry, and the effects of these trends will fundamentally change the way corporate IT departments are organized, operated, and financed over the next decade.


source : TechRepublic


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jeudi 10 avril 2008

Prohibition ?

Texte de la conférence du Dr. Micheline Roelandt, organisée par l’Union Rationaliste de Belgique le 6 octobre 2004

La règlementation du commerce des drogues : enjeux éthiques et scientifiques

Dr. Micheline Roelandt

En guise d’introduction il me semble important de préciser que quel que soit le credo du conférencier en matière de drogues (pour la guerre à la drogue ou contre la prohibition de certaines substances), il est utile de garder en mémoire que nous nageons, de toute façon, en pleine subjectivité. Pour certains, la prohibition des drogues, enclenchée par les Etats-Unis d’Amérique dès le début du 20ème siècle découle du constat de leur dangerosité : prévalence d’un nombre important de personnes dépendantes d’abord de la morphine, par la suite de l’héroïne. Pour d’autres, s’il est incontestable que les Etats-Unis comptait bon nombre de toxicomanes aux opiacés, leur mise au ban n’est que la conséquence de la nécessité économique, en période de récession, de discriminer d’abord les populations chinoises, consommatrices d’opium, dont la présence en Amérique n’avait plus d’utilité et par la suite les Mexicains consommateurs de cannabis.

Evaluer la toxicité intrinsèque de certains produits est évidemment rendu difficile du fait de leur prohibition. Ce que nous constatons sur un plan sanitaire n’est pas nécessairement la conséquence néfaste de l’utilisation de tel ou tel produit, mais le plus souvent la conséquence du manque de pureté du produit, de son mixage avec d’autres substances et des conditions de sa commercialisation qui rendent rapidement son usage prohibitif. L’attrait pour ces produits n’est pas nécessairement provoqué par leurs effets psychotropes mais peut, chez certains jeunes, s’expliquer par le plaisir éprouvé à commettre l’interdit.

Déterminer les raisons pour lesquelles ces produits ont été prohibés relève le plus souvent d’une construction a posteriori à caractère politico historico idéologique.

Mon exposé sera l’expression «nécessairement subjective » de ma propre conviction et je cherche et trouve la plupart de mes arguments chez des auteurs qui partagent mon credo.

Alors, puisqu’il y va de ma subjectivité je propose de consacrer quelques minutes à me situer.

Pour des raisons indépendantes de ma volonté je me suis trouvée rapidement avec une étiquette de « spécialiste » en toxicomanie puisque dès le début des années 70, travaillant comme psychiatre en formation dans un hôpital général de Bruxelles qui dispose d’un service de psychiatrie j’ai été confrontée à la nouvelle génération de toxicomanes. J’entends par cela, à ces toxicomanes qui ne constituaient plus une élite culturelle et/ou intellectuelle et qui, se recrutant dans toutes les couches sociales, touchaient le plus souvent des jeunes déstructurés.

Comme responsable des services d’urgence des hôpitaux St Pierre et Brugmann dans les années 80, et responsable d’un Centre de Crise par la suite, mes contacts avec des usagers problématiques de drogues ne pouvaient que croître et embellir. Ceux avec des personnes confrontées à des problèmes d’alcool ou à des toxicomanies aux médicaments aussi.

J’en suis donc arrivée à devoir constater la complexité de tout problème de dépendance à l’égard d’un produit. Complexité parce que le type de molécule importe (nous ne sommes pas tous en risque de dépendance à l’égard de tous les produits !), complexité parce que le type de personnalité y joue un rôle, non univoque, complexité parce que la situation sociale (au sens large : amis, entourage, situation professionnelle, estime sociale,) y importe, etc.

Et dans ce contexte, je ne pouvais pas ignorer que la dépendance à un produit légal, si elle est tout aussi difficile à résoudre que la dépendance à un produit illégal, entraînait quand même pour la personne dépendante une désocialisation moins spectaculaire et moins mortifère. Considérer la prohibition des drogues comme une protection de leurs consommateurs ne tenait donc pas la route et au contraire, l’ensemble des mesures judiciaires dont les derniers étaient victimes me paraissait autant d’éléments à prendre en compte pour expliquer leurs difficultés à s’en sortir.

Je n’étais manifestement pas la seule à m’en être rendue compte car vers la fin des années 80 de plus en plus de voix se sont levées parmi les toxicothérapeutes, pour dénoncer les méfaits de la guerre à la drogue sur les consommateurs de drogues.

Mais il n’y avait pas que les thérapeutes qui mettaient en doute le bien fondé de la guerre à la drogue, à l’intérieur des services de police et/ou d’Interpol des gens se posaient des questions sur le sens de leur travail et dans tout l’appareil judiciaire on finissait par constater que quelque chose ne tournait décidemment pas rond dans cette matière.

Certains professionnels se sont donc rassemblés dans des ligues antiprohibitionnistes internationales et nationales, refusant de se faire des promoteurs de l’usage des drogues mais se refusant tout autant à cautionner des politiques de prohibition qui toutes amènent à empêcher les individus à prendre leurs propres responsabilités en ce domaine. C’est d’ailleurs à partir de ce constat là que le Centre d’action laïque s’est mis à réfléchir aux fondements de la prohibition comme politique d’Etat. C’est effectivement l’Etat qui décide en lieu et place de la personne ce qu’elle est autorisée à consommer ou non.

Le « c’est pour ton Bien » que nous t’imposons telle ou telle conduite n’étant pas vraiment compatible avec l’esprit du libre examen le Centre d’action laïque s’est senti concerné par la lutte contre la prohibition de certaines drogues et vient d’entamer une campagne de sensibilisation à ce sujet.

Puisqu’il est impossible en un exposé de faire un tour complet de la question je me limiterai à la survoler et serai nécessairement non seulement subjective, mais également péremptoire.

Il est scientifiquement connu que partout dans le monde, entre 5 et 10% de la population présente une dépendance problématique à l’un ou l’autre produit. Chez nous, il s’agit majoritairement d’alcool et de médicaments. L’on sait que ce pourcentage augmente ou diminue essentiellement en fonction de facteurs sociaux. Ainsi, l’alcoolisme s’est accru sensiblement dès le début de la crise de l’emploi dans le bassin de Charleroi. Si l’on met d’autres produits à la disposition des gens le nombre total de personnes dépendantes ne va pas nécessairement augmenter. Seul l’éventail des produits auxquels on risque de devenir dépendant s’élargira. Mais si tous ces produits sont financièrement accessibles et présentent des critères de qualité, il n’y a pas nécessairement lieu de s’en inquiéter.

Même s’il est incontestable que certains produits entraînent plus rapidement une dépendance compulsive que d’autres, je pense notamment à l’héroïne, un opiacé synthétique, on sait que l’immense majorité des soldats américains au Vietnam l’y ont régulièrement consommé. On sait également que peu d’entre eux ont connu des problèmes de dépendance à l’héroïne par la suite, à leur retour au pays.

Nous savons par ailleurs que pratiquement tout le monde a consommé des opiacés au décours de l’une ou l’autre intervention chirurgicale ou à la suite d’une affection particulièrement douloureuse. On n’ignore pas que ces consommateurs arrêtent leur consommation lorsque la raison pour laquelle ils prenaient des opiacés disparaît.

Rien ne nous permet donc d’énoncer que la consommation fortuite de tel ou tel produit entraînera nécessairement une dépendance à son égard et l’histoire lointaine et récente nous prouve bien le contraire. Tous les produits actuellement prohibés sont connus depuis l’antiquité. Des civilisations entières s’en sont servies. Quelques uns de leurs habitants en sont probablement devenus dépendants, mais la grosse majorité les a consommés avec sagesse tout comme la majorité des occidentaux consomme l’alcool de façon récréative.

Il n’existe aucune bonne raison de croire qu’il en sera autrement pour les autres drogues.

On constate, par ailleurs, que la guerre à la drogue implique souvent la mise sur le marché de produits synthétiques beaucoup plus puissants, et donc plus accrocheurs, que les produits naturels dont ils sont extraits. Il y a un monde de différences entre le risque de dépendance constitué par la consommation régulière d’une pipe d’opium ou d’un shoot d’héro. Sniffer de la cocaïne et mâcher des feuilles de coca, comme le font les paysans colombiens depuis des siècles, ne présente pas le même danger.

Par ailleurs, dans la mesure où ces produits sont commercialisés par des circuits maffieux rien ne nous permet de croire que leur qualité est garantie et tout nous pousse à croire que la maffia a d’excellentes raisons pour en inonder le marché et en augmenter le prix d’achat à loisir d’autant que cet argent sert souvent à alimenter le marché des armes illégales.

Mais la prohibition permet également d’installer des systèmes de contrôle sur des populations entières. C’est en son nom qu’on brûle les champs de coca en Bolivie. Mais c’est également en son nom, qu’en Belgique, on autorise les forces de police à perquisitionner, à n’importe quel moment, sans mandat.

Comme je le signalais déjà des méchantes langues, notamment Line Beauchène, une politologue canadienne, professeure de criminologie à l’Université d’Ottawa, prétendent que la Harrison Act est la conséquence non pas de la dangerosité de l’opium, fumé sans trop de problèmes en Asie, en Europe et aux Etats-Unis durant des siècles, mais bien du désir des populations américaines à expulser le trop plein de main d’oeuvre chinoise des Etats-Unis à l’aune de la grande crise économique. Les mêmes expliquent la mise au ban du cannabis par le souci d’expulser les Mexicains des Etats du sud des Etats-Unis 20 ans plus tard.

Il est probable que la stigmatisation des Chinois aux Etats-Unis pour leur consommation d’opium, ensuite des Mexicains pour leur consommation de cannabis n’a pu s’opérer que grâce à l’engouement que connurent les Ligues de Tempérance dès la fin du 19e siècle. D’inspiration chrétienne, tant catholique que protestante, et notamment Anglicane, ces Ligues ont fait de nombreux adeptes aux Etats-Unis et au Canada, surtout parmi les femmes, récemment immigrées. Celles-ci arrivèrent dans un monde d’hommes, qu’il leur importait de socialiser afin de les transformer en époux et en parents responsables et pour ce faire il leur fallait d’abord et avant tout les empêcher de poursuivre leurs beuveries plus ou moins sauvages et les inciter à la modération, par la suite à l’abstention.

En l’absence d’un travail préparatoire idéologique d’inspiration religieuse, il eut été beaucoup plus difficile de mener campagne contre les opiacés puisque, le laudanum était commercialisé depuis l’époque des Romains et n’avait jamais posé de problèmes sanitaires majeurs, que du contraire. Il existe toute une littérature historico médicale qui prouve et promeut l’utilisation d’opiacés, achetés chez le droguiste, pendant tout le 19e siècle et consommé par les bébés. Comme nous le relate Virginia Berridge le laudanum, à une époque où l’hygiène était loin d’être parfaite prévenait les risques de diarrhée, grâce à son activité constipante. Elle assurait un meilleur sommeil aux enfants et les bébés qui recevaient du laudanum grossissaient donc mieux.

L’échec de la prohibition de l’alcool aux Etats-Unis, la diminution de l’impact de l’idéologie religieuse en Occident ont peu à peu réduit le pouvoir des Ligues de Tempérance, ce qui n’a pas empêché les Etats unis à poursuivre leurs croisades contre les « stupéfiants », ni à imposer leur politique en Asie. Nous avons donc pu assister, plus récemment, à la déroute de grandes parties de la population dans plusieurs pays d’Asie (la Thaïlande entre autres) qui ont signé les Conventions internationales depuis plus récemment, interdisant la culture et le commerce de l’opium, une drogue sociale pour eux, et créant par conséquent, un marché plantureux pour l’héroïne, dont des dizaines de milliers de personnes sont devenues victimes.

Si partout des voix s’élèvent pour exiger une remise en question des conventions internationales, et nous soutenons cette demande, entretemps il semble bien que sans modification de la Convention, la mise en place d’une autre politique des drogues pourrait se réaliser grâce à la possibilité que laisse la Convention de mener à bien une expérience scientifique ou sanitaire pour autant qu’il y ait une volonté politique à l’exiger.

Le C.A.L. propose donc un projet de loi qui met en place cette expérience scientifique sanitaire et réglemente le commerce des drogues actuellement prohibées en les vendant dans des officines d’Etat spécialement organisées à cet effet.

Il va de soi qu’il s’agit là d’un projet « révolutionnaire » qui aurait tout intérêt à être mené de concert avec d’autres pays européens et nous permettrait par ailleurs de nous distinguer de l’actuel maître du monde et d’en finir avec notre soumission à cet interdit qui tant sur un plan pratique que sur un plan éthique pose plus de problèmes qu’il n’en résout.

Je profiterai du temps qui me reste pour approfondir cette dernière assertion.

Si déjà dans un avis de 1994, le Comité Consultatif Français sur l’Ethique des sciences de la vie et de la santé faisait clairement remarquer qu’il n’existe aucune base scientifique qui permette de justifier la distinction entre drogues légales et drogues illégales, et nous savons tous que ce comité n’est pas le plus révolutionnaire d’Europe ! il n’empêche que la mise au ban arbitraire de certains produits rend leur consommation plus dangereuse, nous avons déjà fait allusion à certains de ces problèmes. Hormis ceux-là, arrêtons-nous à la question de la prévention.

La mise en place de la prohibition de certaines drogues a nécessité leur diabolisation. Le maintien de leur prohibition s’accompagne d’une intoxication médiatique et politique afin de convaincre le commun des mortels du bien-fondé de cette prohibition. Parmi le commun des mortels se trouve des parents, des enseignants et des éducateurs en tous genres qui adressent donc aux enfants dont ils assurent l’éducation des messages catastrophistes. Et si, durant des décennies ces messages n’ont pas produits d’effets dévastateurs, dans la mesure où le marché n’était pas inondé de drogues, depuis la fin des années 60 ces messages sont mortifères. La drogue est accessible, les jeunes sont par définition attirés par l’interdit et tentés par le dépassement d’eux-mêmes et des limites. Leurs copains fument un joint de temps à autre, eux aussi. Ni eux, ni leurs parents n’ont été informés, avec un minimum d’objectivité, sur la « bonne façon » de consommer du cannabis, puisque toute consommation est interdite.

Plutôt que d’apprendre à fumer de temps en temps le soir à une boum ou avec quelques copains avant le coucher, plutôt que d’apprendre qu’on ne fume pas, pas plus qu’on ne boit, avant de suivre des cours ou faire ses devoirs, ils apprennent qu’en fumant un joint ils vont nécessairement devenir « fou » ou dépendant. Et, dans l’exacte mesure où ils ne deviennent ni l’un, ni l’autre, ils ne voient pas toujours de bonnes raisons pour ne pas goûter à l’héroïne, qui elle est plus difficile à gérer.

La prohibition empêche donc une prévention intelligente et de surcroît elle bloque le dialogue entre les parents et leurs enfants, les premiers n’ayant que peu d’expériences en la matière s’affolent et racontent des inepties à leurs gosses qui en savent plus qu’eux.

Il est évident que prendre des drogues constitue un risque. Mais prendre le volant en constitue un aussi. Faut-il donc abolir la moto ou la voiture ou y a-t-il intérêt à apprendre à rouler prudemment ?

Ce qui importe n’est pas le produit consommé, mais la façon dont il l’est et ce que nous savons sur les conduites alcooliques nous permet de prétendre déjà que le « boire en cachette » est toujours plus dangereux que le boire socialement.

L’imposition de la prohibition empêche d’ailleurs la plupart du temps à tous ceux qui consomment des drogues depuis des années de façon parfaitement contrôlée de faire la publicité sur leurs modes de consommation ce qui nous met dans la position du serpent qui se mord la queue. Seuls ces consommateurs qui posent des problèmes font la une des journaux et servent à confirmer le bien-fondé de la prohibition. Les autres se taisent de peur d’une intervention judiciaire à leur égard.

En matière de prévention nous savons pourtant que la prohibition de l’alcool aux Etats-Unis fut un échec.

Nous savons également que des politiques à allures prohibitionnistes en Suède par exemple ou en Irlande à l’égard de l’alcool ne font que confirmer leur utilité. Il est bien connu que lorsque les Suédois descendent d’un avion, hors frontières, la moitié d’entre eux est bitue. Ils ont enfin pu boire sans se ruiner et dès que l’occasion se présente ils s’en donnent à coeur joie, sans mesure, confirmant ainsi leur incapacité à boire modérément.

J’ignore si c’est encore le cas, mais il y a quelques années, en Irlande, à l’heure de la fermeture du pub la moitié des clients était «schelezat ». Pour protéger les Irlandais de leur incapacité génétique ? à boire modérément on ne les servait plus au-delà de 23 h et à 24 h, on fermait l’établissement. En pratique les clients commandaient, et buvaient, un maximum de Gordon entre leur arrivée et les 23 h fatidiques … et roulaient sur le trottoir à minuit prouvant ainsi qu’on avait bien raison de limiter leur consommation !

Pourtant les Suédois, les Irlandais et les Belges ne font partie que d’une seule et même race et on ne peut attribuer leur difficulté à gérer intelligemment l’alcool qu’au mode de distribution de l’alcool dans leur pays.

Si sur un plan pratique ce type de mesures est donc contre-productif sur un plan éthique elles sont inacceptables parce qu’elles induisent une déresponsabilisation citoyenne et ne se justifient que par le désir de protéger les citoyens contre eux-mêmes sans pour autant y arriver !

Mais qu’en est-il de ces jeunes dits fragiles, demanderont certains. Vous n’êtes pas sans savoir que la plupart des choses que je vous ai racontées ce soir se retrouvent dans le rapport de la commission parlementaire « drogues » réunie à la fin des années 90. Si la grande majorité des experts appelés a confirmé l’inutilité de la prohibition, suite à quoi les procureurs généraux ont incité les tribunaux à classer sans suites, les dossiers des consommateurs, il n’empêche que ces derniers préconisaient quand même de poursuivre les plus fragiles d’entre eux ! afin de les protéger contre eux-mêmes.

En traduction, si vous vous trouvez face à un jeune qui fume un joint, poursuit ses études ou travaille, ne faites rien. Si le jeune par contre est en décrochage scolaire, dressez un procès-verbal on le poursuivra !

Il y a donc fort à parier que certaines personnes dans notre pays croient qu’une condamnation, de quelque type qu’elle soit, constitue une motivation à vivre et à s’insérer pour un jeune marginalisé ! Devons-nous en déduire qu’il est plus facile de trouver un emploi avec un casier judiciaire que sans ?ou s’agit-il d’un retour vers l’époque ou on condamnait ceux qui n’avaient pas réussi à mourir à la suite de leur tentative de suicide !

Il va de soi que toute personne, jeune ou moins jeune, qui trouve en elle de bonnes raisons de vouloir vivre pourra apprendre à gérer sa consommation de drogues autant que l’ensemble de ses autres comportements à risque. Si une bonne cuite la veille d’un jour de boulot ne m’apprend pas à limiter ma consommation à l’avenir, c’est que je n’y tiens pas plus que cela à ce boulot. Mais si je n’y tiens pas plus que cela, voire si je suis totalement larguée, je n’ai aucune bonne raison à vouloir contrôler ma consommation. Dans ce cas, il y a fort à craindre que mon désir de vivre ne s’éveillera pas plus en prison, lorsque j’aurai non seulement perdue mon emploi, mais en outre été condamnée pour usage d’alcool.

Si la prohibition protège certains jeunes parce qu’ils ont peur des conséquences judiciaires qu’entraînerait la consommation de certaines drogues, elle ne protège donc que ceux qui ne doivent pas l’être. Ceux qui surconsomment et prennent des risques pour leur santé et pour leur insertion sociale, n’ont aucune bonne raison de craindre les conséquences judiciaires et encore moins de bonnes raisons pour se sentir mieux après l’intervention de la Justice, qu’avant.

Ce que je vous ai raconté ce soir, le commun des mortels peut le comprendre. Et pourtant, la guerre à la drogue reste « in ». Il ne suffit pas, statistiques à l’appui, de démontrer que la politique de normalisation que suivent les Pays-Bas depuis plus de 20 ans, en facilitant l’achat de cannabis, une drogue douce par excellence, n’implique pas qu’il y a en moyenne plus de consommateurs de T.H.C. chez eux qu’ailleurs, mais signifie au contraire que depuis une dizaine d’années leurs jeunes semblent moins intéressés par l’héroïne que ceux en France, par exemple, pour que la politique prohibitionniste s’amende. Il ne suffit pas de constater que les héroïnomanes néerlandais vivent mieux, plus sainement et plus longtemps qu’ailleurs en Europe pour convaincre les instances politiques de l’utilité de revoir leurs programmes.

Seule l’apparition du virus du sida, identifié durant les premières années quatre-vingt a obligé certains Etats à appliquer des politiques de réduction des dommages. Car c’est bien grâce au virus du sida que la distribution de produits de substitution a été envisagée. Les toxicomanes « en manque » étant prêts à tout pour trouver l’argent nécessaire, certains se prostituaient et présentaient donc un danger de contamination pour monsieur tout le monde. Par l’introduction de projets d’échanges de seringues on espérait diminuer le nombre de toxicos infectés. Par l’assouplissement de la distribution de méthadone, et autres substituts on diminuait, non seulement la petite criminalité (même s’il n’a jamais été prouvée qu’elle était en rapport avec la toxicomanie, que du contraire !), mais on diminuait la prostitution dans les rangs des toxicos et on protégeait donc indirectement leurs clients. Un certain assouplissement dans les mises en pratique de la prohibition n’est donc pas tellement le résultat d’une évolution de la pensée en la matière que la conséquence de l’apparition de l’H.T.L.V.3, qui cette fois, contrairement au tréponème, agent infectieux responsable de la syphilis, identifié comme l’allié de Dieu dans la guerre contre la sexualité des 18ème et 19ème siècles, s’est trouvé être l’allié du toxicomane.

Il y a donc lieu de se poser la question des résistances au changement. Un siècle de diabolisation de certains produits laisse des traces, c’est incontestable. Mais il y a fort à craindre que ce ne soit pas la seule résistance.

Si l’impact des religions a diminué en Occident, le rapport du citoyen moyen au plaisir reste empreint de culpabilité, d’autant plus s’il ne connaît pas ces plaisirs et les fantasme. Notre culture est et reste d’inspiration judéo-chrétienne et ce n’est pas parce que Freud a mis en début du 20e l’épanouissement sexuel en tête du hit parade, inversant ainsi les convictions scientifiques de l’époque en prônant que la maladie était la conséquence du manque d’épanouissement sexuel et non le résultat de la débauche ! que nous avons tous intégré le droit de chacun a trouver son plaisir où il peut.

Cela n’empêche qu’il est hautement probable que la cause première de la résistance au changement en matière de politique prohibitionniste soit d’abord économique et financière. La masse financière que représente le marché illégal – on parle de 500 milliards de dollars par an - et le pouvoir politique et économique de ceux qui en profitent explique probablement bien des choses, d’autant comme on le disait déjà, que cet argent sert à nourrir les guéguerres de par le monde. Je vous renvoie à l’Observatoire Géopolitique des Drogues et aux écrits de Labrousse pour de plus amples informations.

Mais il y a une résistance qui n’est pas des moindres : celle liée à la reproduction, dite administrative. La guerre à la drogue emploie quantité de gens, dans les polices, dans les milieux judiciaires, parmi les instances médico-sociales, parmi les fonctionnaires et aux Etats-Unis des administrations entières s’y consacrent. Rien ne peut amener tout ce beau monde à vouloir scier la branche sur laquelle il est assis.

Et lorsqu’en Europe ou en Asie, un pays tente de s’échapper de l’imposition de la guerre à la drogue, les Etats-Unis disposent de moyens certains pour le convaincre du contraire.

Cela ne m’empêche pas, pour autant, d’espérer que le bon sens l’emportera un jour, et que rapidement on réussira à introduire une faille dans l’édifice.

D’un point de vue scientifique il est assez évident que nous avons tout à gagner à étudier sereinement les effets de ces psychotropes illégaux sur des consommateurs légaux. D’un point de vue éthique il est urgent d’informer objectivement les jeunes et moins jeunes des risques qu’ils prennent en consommant ce type de substances tout en en garantissant la qualité et la pureté. Toujours d’un point de vue éthique il est indispensable de restituer aux citoyens le droit de choisir, en toute autonomie, quels produits ils désireraient éventuellement consommer.

source : Micheline Roelandt

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mercredi 9 avril 2008

CNC @ ING

Petit rappel d'un message paru précédemment :

Période occulte

Les élections sociales suivent une procédure stricte basée sur 2 points de référence : X et Y. Le jour Y correspond au jour des élections. Le jour X est le jour de l’affichage de l’annonce des élections sociales et se situe 90 jours avant Y. Les travailleurs qui se sont portés candidats pour ces élections auprès d’un syndicat bénéficient déjà depuis X – 30 jours d’une protection particulière contre le licenciement. Cependant, les candidatures doivent seulement être présentées à X + 35. Il y a donc une période de 65 jours au cours de laquelle l’employeur ne sait pas qui parmi son personnel bénéficie d’une protection. Il s’agit de la « période occulte ». Pour que la protection revête un caractère rétroactif, il faut qu’il y ait un dépôt de candidature effectif.
Les candidatures doivent donc être présentées le jour X + 35 au plus tard, mais, dans les cas suivants, des modifications peuvent encore être apportées jusqu’à Y – 14 :

  • décès d’un candidat
  • retrait volontaire d’un candidat
  • démission du candidat de l’organisation qui l’a présenté
  • retrait de la candidature
  • changement de catégorie d’un candidat (par exemple : d’ouvrier à employé)

Chez ING, la date des élections étant fixée au 6 mai 2008, les candidats ci-dessous peuvent donc encore être modifiés jusqu'au 22 avril 2008 si une des conditions énumérées est satisfaite. En primeur, n'hésitez pas à cliquer dessus pour les agrandir, voici leurs photos :















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Des watts solaires

Le plan Solwatt stimule l'utilisation de l’énergie solaire - 08/04/2008

[ Photo: Aqua Solar BVBA ]

Depuis le 1er janvier 2008, en Région wallonne, le plan Solwatt permet à chacun d'équiper son habitation de cellules photovoltaïques, avec pour objectif de le rendre indépendant en électricité. En quelques années, ce progrès décisif fera de nous tous des producteurs d'énergie, plus seulement des consommateurs passifs et déresponsabilisés.

Qu’est-ce que c’est ?

Connues depuis longtemps, les cellules photovoltaïques transforment la lumière en électricité. Elles ne consomment rien, nécessitent peu d’entretien et ont une très longue durée de vie. L’ensoleillement en Belgique est tout à fait suffisant pour faire fonctionner une installation photovoltaïque. Pour vous donner un ordre d’idée, pour une famille de 4 personnes qui consomme 3.600 KWh d’électricité par an, il faudra environ 32 m² de panneaux photovoltaïques pour produire l’entièreté de sa consommation annuelle d’électricité.

Une installation est composée de panneaux photovoltaïques en toiture, en façade ou posés sur le sol, d’un onduleur qui transforme le courant continu (produit par les panneaux) en courant alternatif 230 V (compatible avec nos appareils électriques). Outre votre compteur existant, vous devrez également vous doter d’un compteur supplémentaire qui va mesurer la quantité d’électricité verte produite. Mais, désormais, votre compteur existant va aussi commencer à tourner à l’envers, ce qui fera diminuer votre facture d’électricité.

Le plan Solwatt

Le plan Solwatt est un plan d'actions concrètes destiné à tout particulier habitant en Région wallonne. Ce plan, qui a pour but de lui simplifier la vie et de l’aider financièrement, prévoit les mesures suivantes :

  • une prime à l’installation qui équivaut à 20% du coût de l'installation (mais plafonnée à 3.500 euros);
  • une simplification des procédures de raccordement de l’installation au réseau qui évite le stockage de l’énergie dans des batteries;
  • des certificats verts pour l'énergie verte que vous produirez pendant les 15 premières années, soit un revenu complémentaire;
  • la dispense de permis d'urbanisme pour l'installation de panneaux photovoltaïques en toiture, sous certaines conditions. Contactez votre administration communale pour des informations précises;
  • un nouveau système de prêt hypothécaire avec l’aide de partenaires financiers, de manière à ce que chacun puisse s’équiper sans déséquilibrer le budget de sa famille.

Que des avantages

Les cellules du panneau photovoltaïque captent la lumière du soleil et la transforment en électricité. L’électricité que vous produisez alimente tous vos appareils électriques. Si vous produisez plus d’électricité que vous ne consommez, le surplus est réinjecté sur le réseau. Votre compteur va donc tourner à l’envers et votre facture sera ainsi allégée. Le compteur vert comptabilise par ailleurs votre production d’électricité verte. Parce que vous produisez de l’électricité verte et que vous rejetez moins de CO² dans l’atmosphère, vous pouvez recevoir des certificats verts.
Un certificat vert a une valeur minimum garantie de 65 euros pièce durant 15 ans. Il est possible de vendre ses certificats à des fournisseurs d’électricité. Dans cette hypothèse, le prix du certificat vert se négocie avec le fournisseur et peut atteindre plus de 90 euros. Sachez aussi qu’au niveau fédéral, vous pouvez par ailleurs bénéficier d'une réduction fiscale importante et, si votre habitation a plus de 5 ans, d'une réduction du taux de TVA. Pour plus d’infos sur la réduction d’impôts : SPF Finances - 02 572 57 57 www.fiscus.fgov.be

Pour tout savoir sur le plan Solwatt, consultez les Guichets de l’Energie ou formez le 078 15 00 06 (central d'appel téléphonique de la division de l'Energie)

Pour tout savoir sur les certificats verts: www.compagnons-eole.be

source : Livios.be


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jeudi 3 avril 2008

Calendrier électoral @ ING (rappel)



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Employee ou employé ?

ING @ Euronext Amsterdam in


Growth in New Sales Lifts ING to No. 2 Ranking Among Variable ...
PR Newswire (press release) - 11 hours ago

M&A update: ING Group considering acquisitions
Blogging Buy Outs - 15 hours ago

ING issues shares for employee share plans
FOXBusiness - Apr 1, 2008
Moody's rates ING Bank of Canada P-1
The Asian Banker (subscription) - Mar 24, 2008

Bharatbook.com : Premium Company Profile: ING GROEP NV
PRMinds (press release) - Mar 21, 2008


ING @ NYSE in US$


Tuesday, Apr. 1 2008

ING issues shares for employee share plans


Apr 01, 2008 (Hugin via COMTEX) -- ING Groep N.V. has issued 1,734,638 (depositary receipts for) ordinary shares to fulfil the obligation arising out of the employee share plans. ING employees are granted conditional shares which become unconditional after three years if the employee remains at ING. The share plans granted in 2005 became unconditional at 31 March 2008. The total number of shares outstanding is now 2,246 million.

Of the newly issued shares ING bought back 1,042,546 at the opening price (EUR 23.50) at 31 March 2008 for the delta hedge book, which is used to hedge employee options, from employees who wished to sell their shares immediately.

The delta hedge position is adjusted periodically, mainly on a quarterly basis, in accordance with regulatory requirements and ING's policies to prevent market manipulation.

The hedge book currently holds 33.5 million (depositary receipts for) ordinary ING shares, representing 1.5 % of the total shares outstanding.

Press enquiries Carolien van der Giessen ING Group +31 20 5416522 carolien.van.der.giessen@ing.com

Profile ING ING is a global financial institution of Dutch origin offering banking, investments, life insurance and retirement services to over 75 million private, corporate and institutional clients in more than 50 countries. With a diverse workforce of about 120,000 people, ING comprises a broad spectrum of prominent companies that increasingly serve their clients under the ING brand.

SOURCE: ING Group

Copyright (c) 2008, HUGIN AS. All rights reserved.
source : FoxBUSINESS

Delta hedge
A dynamic hedging strategy using options with continuous adjustment of the number of options used, as a function of the delta of the option.

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Trésor de guerre chez ING

ING prêt à réaliser de grosses acquisitions au bon prix -DG


Mercredi 2 avril 2008 / 10h10


AMSTERDAM (Dow Jones)--ING Groep NV (ING) a étudié des opportunités de grosses acquisitions dernièrement, mais n'y a pas donné suite car elles ne correspondaient pas à ses critères financiers, a déclaré mardi le directeur général du groupe néerlandais, Michel Tilmant.
Le dirigeant a expliqué qu'ING n'avait pas encore employé son trésor de guerre d'environ 9,5 milliards d'euros pour réaliser une opération, en partie parce que le groupe estime que la crise actuelle des crédits pourrait se prolonger et que les prix pourraient encore baisser.
Lors d'une présentation aux investisseurs mercredi, Michel Tilmant a déclaré que le groupe avait récemment constaté des opportunités d'acquisition. Il a notamment indiqué que durant une réunion du conseil d'administration du groupe, la veille, trois opportunités avaient été examinées. Mais "nous ne sommes pas encore prêts à renoncer à notre discipline financière", a-t-il ajouté.
Le patron d'ING a refusé de préciser si le groupe était disposé à réaliser une grosse opération qui le transformerait.
ING a confirmé auparavant avoir étudié ABN Amro Holding NV (ABN) avant que ce dernier soit repris par un consortium emmené par Royal Bank of Scotland PLC (RBS.LN).
-Stefan Kloet, Dow Jones Newswires
source : easyBOURSE

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mercredi 2 avril 2008

Essouflement ?

Diminution de 12% du nombre de permis de bâtir en 2007 - 01/04/2008

En 2007, 53.709 permis de bâtir ont été délivrés pour des habitations en Belgique. Soit 12% de moins que l’année record de 2006, comme l’indiquent les résultats annuels du service public fédéral Economie.

[ Photo: Dewaele ]

En 2006, 61.000 permis de bâtir ont été accordés, soit un record absolu. Mais on s’attendait à cette diminution pour l’an passé. Avec près de 54.000 permis de bâtir, l’année 2007 se place derrière les années 2005 et 2006, mais reste néanmoins la troisième meilleure année depuis l’an 2000. La moins bonne année a été 2001 avec un peu plus de 41.000 permis délivrés.

Diminution généralisée

Tandis qu’en 2006, l’augmentation de la demande d’appartements et de rénovations a compensé la faible diminution du nombre de permis des maisons unifamiliales, la diminution de l’année passée concerne tous les domaines.

Appartements: -13% / maisons unifamiliales: -10%

Le nombre de permis pour des appartements a diminué de 13 %, passant de 34.500 à 29.835. Par ailleurs, le nombre de permis délivrés pour des maisons unifamiliales a également diminué de 10 %, passant d’environ 26.500 en 2006 à 23.874. Ces diminutions concernent également la superficie totale habitable. Celle-ci est en effet passée de 6,3 millions de mètres carrés en 2006 à 5,5 millions de m² l’an passé. La superficie habitable moyenne par habitation se situe à 103 m².

Moins de rénovations

Le nombre de rénovations d’habitations soumises à un permis a diminué l’an passé d’environ mille unités (-3%) pour atteindre 27.786.

Augmentation du volume des bâtiments professionnels

Dans le secteur non-résidentiel, le nombre de permis de bâtir est demeuré stable à un peu plus de 4.500. L’on construit cependant des bâtiments professionnels plus grands, car la superficie moyenne d’un bâtiment non-résidentiel a atteint plus de 1.600 m², contre moins de 1.400 m² en 2006.

source : Livios

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