samedi 26 juillet 2008

Le vote électronique

Que l'on soit pour ou contre, la marche du temps est inéluctable. Imagine-t-on un instant encore que l'on puisse décider de supprimer ou d'interdire l'usage du GSM ? Pourtant, il y a quinze ans les antennes de la téléphonie mobile étaient embryonnaires : « (...) en Belgique, c'est en 1994 que le premier réseau GSM (proximus) est déployé. (...) parallèlement au déploiement du GSM en Belgique, en 1994, la société Netscape allait donner un tour spectaculaire à un réseau de transmission de données, appelé Internet, en diffusant le premier logiciel de navigation grand public, articulé sur le protocole http et communément appelé web.»

Parmi les freins à cette marche vers l'avant, on peut citer l'environnement économique (les crises diverses comme celles du pétrole, du subprime, de l'Internet), les convictions philosophiques (l'écologie par exemple) ou politiques.

On votera donc de façon électronique à l'avenir et le système politique met en place, de façon progressive, tout le cadre légal qui doit accompagner l'expression des choix de la population. Voici sa dernière communication à ce sujet (un clic sur l'image l'agrandit) :



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mercredi 16 juillet 2008

Vrai ou faux ?

312.000 faux billets, comment les éviter

Sous une lampe UV, les billets nous dévoilent encore plus de secrets.

ACTU - Au cours des six premiers mois de cette année, un total de 312.000 faux billets en euros a été retiré de la circulation. Heureusement, vous pouvez facilement vous armer contre le faux-monnayeurs grâce à nos astuces.

(mon argent) – Le faux-monnayage est en hausse, d’après les chiffres du premier semestre 2008 de la Banque Centrale Européenne (BCE). Environ 312.000 faux billets ont été confisqués entre le 1 janvier et 30 juin 2008. Au cours du second semestre de 2007, ce chiffre n’était encore que de 296.000 billets. Mieux encore, au regard des statistiques de 2003, ce problème a atteint son plus haut niveau.

Le billet le plus souvent contrefait est celui de 50 euros. Il représente 36% de la contrefaçon totale. Ceux de 5 et de 500 euros sont les moins populaires avec seulement 0,5% de faux billets retrouvés.

Des chiffres à relativiser

Pourtant, il faut relativiser ces chiffres pour la BCE. La banque reconnaît que la contrefaçon a augmenté de 5,4% depuis le second semestre de 2007. Mais entre-temps, la quantité de vrais billets a augmenté de 5,7%.



En outre, ces faux représentent une goutte d’eau dans l’océan lorsque l’on sait que le nombre de billets authentiques en circulation durant le premier semestre de 2008 était de 11,5 milliards.

Comment les éviter ?

Ces faux euros sont-ils facile à reconnaître ? Certains probablement non, mais les falsifications les plus courantes peuvent être reconnues en faisant attention à quelques détails. Voici lesquels :

Relief

Filigrane

Demi chiffre

Hologramme

Micro-écriture

  • Le papier: les billets de banque ne sont pas imprimés sur du papier normal mais bien sur du cotton. En les touchant, vous ressentez une sorte de “grésillement”. Ils ont en outre une structure plus solide.
  • Le relief : certains chiffres et lettres (ceux qui donnent la valeur du billet) sont un peu plus épais que le papier. Vous les sentez naturellement sur le billets.
  • Le filigrane: connu depuis longtemps, mais, sur les billets européens, il est muni de parties plus légères et sombres.
  • Le « demi » chiffre: dans le coin supérieur du billet, se trouve le chiffre de la valeur du billet. Mais il lui manque des parties. Celles-ci sont de l’autre côté. Placez le billet devant une source de lumière et vous verrez le chiffre en entier.
  • Le fil de sécurité: situé au milieu du billet, il le parcourt sur toute la largeur en arborant plusieurs fois le mot "euro".
  • L’hologramme: ce bout d’aluminium brillant change d’image selon l’inclinaison du billet. Sur un billet de 5 euros, il montre successivement la valeur du billet ou le logo de l’euro. Sur les billets de 50 euros, le logo de l’euro apparaît en perforation et l’autre image représente une sorte de porte.
  • La micro-écriture: à différents endroits du billet, vous pouvez lire le mot "euro" ou voir la valeur du billet. Même s'ils sont très nettement imprimés, ils sont difficile à voir à l’oeil nu.

Sur les billets ayant une valeur supérieure à 20 euros, vous remarquez qu’un des nombre donnant la valeur du billet change de couleur, de mauve à vert olive ou brun.

Enfin, les billets disposent d’une impression seulement visible sous une lampe-UV. Celle-ci comporte les étoiles européennes, la signature du président de la BCE et une carte de l’eurozone.

RC
17:01 - 11/07/2008 Copyright © monargent.be


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Bulle dans l'immobilier : gestion US

Mortgage Confidential: Fannie and Freddie, What's Up With These Guys?

Filed under: Real Estate, Mortgage Confidential

Mortgage expert David Reed invites WalletPop readers to ask him questions about real estate financing. Leave your questions in the comment section of this post.

Fannie Mae is the nickname given to the Federal National Mortgage Association (FNMA). First established as a government agency in 1938 by Franklin D. Roosevelt then later re-chartered in 1968 as a publicly traded and government sponsored enterprise. Fannie's job is to provide liquidity in the mortgage market. Freddie Mac, or the Federal Home Loan Corporation (FHMLC) was created in 1970 as a government sponsored private entity just like Fannie Mae with a similar mission, to provide liquidity and add stability in the housing market using private funds.

So how do they do that? How do they provide liquidity and stability in the mortgage market?



Let's first look at liquidity and why that's important. When a mortgage company wants to make a home loan it can do so from it's vault of cash or it can be issued from the lender's credit line it has established for the sole purpose of making home loans. Let's say a lender has $100 million in available funds to place mortgages. Now let's say that same lender was successful in its endeavor and lent out everything it had. Zero bank balance. Okay, they've got a lot of real estate in their portfolio but they've run out of cash. Remember, they call lenders "lenders" for a reason, if there's no money to lend, they won't be lenders for very much longer. So what to do?

The mortgage company sells the mortgages they own to Fannie Mae or Freddie Mac, as long as those loans meet the underwriting requirements previously set by Fannie and Freddie. Fannie and Freddie now own the notes and collect the interest on those loans while the mortgage company now has replenished its credit line and is back in the lending business.

Next, stability. By establishing universal guidelines, mortgages become some sort of a commodity, which can be bought and sold to not only Fannie or Freddie but to other lending institutions. Lenders can sell loans individually or lenders can package them up and sell mortgages in bulk. Having a universal lending standards that lenders adhere to provides a stable platform and cash when needed to mortgage companies across the United States.

But Fannie and Freddie aren't making headlines today because of their "stability." Because these institutions are publicly traded they can issue stock to raise cash when they need it. But paranoia has crept in and Fannie and Freddie's stock has gotten hammered. Now there are questions that wonder if either have enough money on hand to cover losses through bad real estate loans. When the stock price is high, either can sell shares and raise cash, but if the stock is trading low, as it is now, simply selling stock (to those who would buy it) might not be enough.

That's why the Fed stepped in and allowed for either Fannie or Freddie to borrow money from the Fed in the same fashion banks do when they need some extra cash. If Fannie or Freddie fail, the entire real estate industry would come to a complete halt. Beaten with a Tonya Harding crow bar. Okay, it would only come to a complete halt for those who needed a home loan and couldn't pay cash for a new house.

What is being overlooked in all this is that our current mortgage "crisis" was caused not by lenders who made mortgage loans using Fannie and Freddie guidelines but by those in the sub prime and alternative markets. It was these two types of mortgage loans, rife with fraud and loose credit guidelines, that started this whole mess. Fannie Mae and Freddie Mac are not sub prime lenders, alternative lenders. Yes, they had some similar product, a very small part of their portfolio of loans, but nothing near what was being laid out by the now-defunct sub prime industry.

Lenders like to see their borrowers have unique things that subprime or alternative lenders didn't require such as a job, a paycheck, a down payment and decent credit. If Fannie and Freddie were awash in bad-credit, no income mortgages I'd be concerned but since they don't, I'm not.

The Fed did a good thing if only to let the world know that Fannie and Freddie are here to stay. This will all wash out and investors will find that these two government sponsored corporations are solid again. Once that happens, I think our little "mortgage mess" will soon be viewed in the rear view mirror.


Real estate finance expert David Reed is president of CD REED Mortgage Bankers in Austin, TX and author of Mortgage Confidential: What You Need to Know That Your Lender Won't Tell You and Mortgages 101: Quick Answers to over 250 Critical Questions About Your Home Loan.

source : Wallet Pop


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Quelques conseils utiles ...

Stop au carjacking

FAMILLE & ARGENT - Environ 800 véhicules ont été carjackés en Belgique au cours de l’année 2007. Des systèmes d’indentification et quelques conseils avisés vous permettront de lutter contre ce fléau.



Dans son rapport annuel, la Police fédérale a fait état d’une baisse de 2% des car- et des homejackings. De 862 véhicules en 2006, le nombre de vols est passé à 846 véhicules en 2007. En comparaison, 2.052 car- et homejacking ont été commis en 2002.

Même si cette criminalité diminue, elle est encore bien présente. Mais il existe des solutions pour s’en prémunir. Par exemple, dotez votre voiture d’un système d’identification du conducteur principal.

Comment ça marche ?
Dès que vous entrez dans votre véhicule, vous devez vous identifier en pressant simultanément deux commandes (choisies au préalable): les essuie-glaces et la pédale de frein ou l’embrayage et les clignotants.


Si vous oubliez d’effectuer cette action, votre voiture déclenchera le klaxon et les warnings au bout de 2 minutes. Vous disposez alors de 30 secondes pour vous arrêter et effectuer votre identification. Dans le cas contraire, la voiture ralentira progressivement en simulant une panne d’essence.
En cas de vol?

Le voleur ne connaît pas votre combinaison et sera bien forcé de prendre la fuite et abandonner le véhicule à maximum 2km du lieu où il a été volé. Et si vous avez été retiré de force de votre véhicule – et donc quitté votre siège alors que le véhicule est en marche – la procédure d’identification se relancera automatiquement.

Le marché propose également un autre système d’identification. Nul besoin de réaliser des commandes spécifiques. Il faut juste porter sur soi une sorte de demi-carte de crédit.

Conseils

Si vous trouvez les systèmes proposés trop onéreux, vous pouvez toujours suivre les quelques conseils de prévention édités par le service public fédéral Intérieur :

  • N'indiquez pas la marque de votre système de protection sur votre véhicule ;
  • Ne mettez jamais sur le même trousseau les clefs de votre véhicule ;
  • Au moment de reprendre votre véhicule, ayez vos clefs en poche, prêtes à l'emploi (et pas en main afin de ne pas montrer aux auteurs potentiels que vous allez reprendre votre véhicule) ;
  • Une fois dans votre voiture, verrouillez les sécurités intérieures des portières ;
  • En cas de collision, ne sortez pas de votre véhicule et attendez que le propriétaire de l'autre véhicule vienne jusqu'à vous. Entrouvrez alors légèrement la fenêtre afin de lui parler. Si la situation vous paraît suspecte, ne sortez pas du véhicule et prévenez les services de police avec votre GSM si vous en avez un. Lorsqu'une personne essaie d'ouvrir une des portières de votre véhicule, klaxonnez, activez les feux de détresse et, si possible, activez la sirène de votre système d'alarme ;
  • Lorsque vous rentrez chez vous, assurez-vous que vous n'êtes pas suivi.
CS
15:33 - 07/07/2008 Copyright © monargent.be

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samedi 12 juillet 2008

I went to the market ...

(afp) - La banque mutualiste française Crédit Mutuel a annoncé vendredi dans un communiqué avoir signé un accord avec le géant bancaire américain Citigroup en vue de lui racheter sa filiale allemande pour un montant de 4,9 milliards d'euros, payable en cash.

"Cette décision s'inscrit dans la stratégie du patron de Citigroup de réexaminer l'ensemble des activités du groupe", précise de son côté un communiqué de la banque américaine. Elle devrait réaliser un gain après impôts d'environ 4 milliards de dollars sur cette vente.

Citigroup, durement touchée par la crise financière, avait annoncé vouloir se débarrasser de 400 milliards de dollars d'activités jugées non stratégiques dans les deux ou trois ans à venir, notamment dans les branches de la banque d'investissement et de banque de détail.

Son plan de restructuration prévoit également 16.000 suppressions d'emplois. L'acquisition sera payée en numéraire par le Crédit Mutuel à la date de réalisation définitive de l'opération, prévue d'ici à la fin de l'année 2008, précise le communiqué de la banque française.

"Avec cette acquisition majeure, Crédit Mutuel, qui depuis 10 ans s'est progressivement implanté en Belgique, au Luxembourg et en Suisse, prend désormais une position significative en Europe, s'ouvrant ainsi un second marché domestique", ajoute-t-il.

Le Crédit Mutuel est présent essentiellement dans deux régions françaises, la Bretagne et l'Alsace. Sur ce dossier, il était en concurrence avec la première banque allemande, Deutsche Bank.

Citibank Allemagne compte 3,3 millions de cliens, 340 agences et 6.700 salariés. "C'est, avec 7% de part de marché, un acteur incontournable du crédit à la consommation en Allemagne", selon le Crédit Mutuel. La filiale de Citigroup a aussi des activités de banque de dépôt, d'assurance et de gestion du patrimoine.

Deuxième banque de détail en France, le groupe Crédit Mutuel comprend le réseau du Crédit Mutuel (18 groupes régionaux) et l'ensemble de ses filiales, dont le CIC.

Il emploie près de 60.000 salariés, compte 5.148 points de vente et revendique 14,9 millions de clients, dont 13,3 millions de particuliers.

L'acquisition sera portée par la Banque fédérative du Crédit Mutuel, qui est contrôlée par les quatre groupes régionaux du Crédit Mutuel.

Le Crédit Mutuel a dégagé en 2007 le troisième meilleur bénéfice des banques françaises, à 2,730 milliards d'euros. Il n'a été que marginalement affecté par la crise des crédits immobiliers à risque aux Etats-Unis (subprime), n'ayant passé que près de 300 millions d'euros de provisions sur ses portefeuilles de titres liés au "subprime".

Citibank a dégagé l'an dernier un bénéfice net de 365 millions d'euros. Elle conservera des activités dédiées aux entreprises en Allemagne, ses activités de banque d'investissement et son centre de recherche à Francfort (ouest), a-t-elle précisé.

Au premier trimestre, Citigroup a déploré une perte nette de 5,1 milliards de dollars, plombée par 14 milliards de dépréciations. Au 4e trimestre 2007, les pertes avaient totalisé 10 milliards de dollars, à la suite de 18 milliards de dollars de dépréciations.

11:54 - 11/07/2008
Copyright © L'Echo


Le groupe Crédit Mutuel

Deuxième banque de détail en France, le groupe Crédit Mutuel comprend le réseau du Crédit Mutuel et l’ensemble de ses filiales, dont le CIC. Il met ses 59 450 salariés et ses 5 148 points de vente au service de ses 14,9 millions de clients, dont 13,3 millions de particuliers.


Le Crédit Mutuel en chiffres

En 2007, le groupe a obtenu d'excellentes performances.

Résultats 2007 :

  • Produit net bancaire : 10,6 milliards €
  • Résultat net part du groupe : 2 730 millions €
  • Capitaux propres part du groupe: 26,4 milliards €
  • ROE : 11,4 %
  • RSE tier one : 9,3 %
  • Coefficient d’exploitation : 61,6 %



Citi Sells Unit to Credit Mutuel for EU4.9 Billion (Update4)

By Aaron Kirchfeld and Jacqueline Simmons

July 11 (Bloomberg) -- Citigroup Inc., the largest U.S. bank, agreed to sell its German consumer unit to France's Credit Mutuel Group for 4.9 billion euros ($7.7 billion) to shore up capital.

The Paris-based customer-owned bank will pay the amount in cash, plus the equivalent of Citibank Privatkunden AG's 2008 earnings, New York-based Citigroup said in a Business Wire statement today. Credit Mutuel, France's second-largest bank by branches, gains the market leader for consumer loans in Germany with 340 branches and about 3.2 million clients.

Citigroup, reeling from losses on subprime-infected assets, is selling the unit as Chief Executive Officer Vikram Pandit disposes of $400 billion of assets. Credit Mutuel beat out Deutsche Bank AG, Germany's biggest bank. The sale of Citibank may be the first in a wave of takeovers in Germany because Deutsche Postbank AG, the country's biggest consumer bank by clients, and Allianz SE's Dresdner Bank are also up for sale.

``Citibank gives the French lender a great foothold in the German retail market,'' said Konrad Becker, a Munich-based analyst at Merck Finck & Co. ``Now Deutsche Bank will have to concentrate on getting Postbank.''

Deutsche Bank CEO Josef Ackermann needs to expand more stable businesses such as consumer banking and asset management to offset a decline in investment banking. The Frankfurt-based bank is bidding for Postbank to gain its 14.5 million customers and 850 branches.

Deutsche Bank Expansion

Deutsche Bank last week agreed to buy commercial-lending units in the Netherlands for 709 million euros from Fortis. It also bought German lenders Norisbank and Berliner Bank for 1.1 billion euros in 2006.

``The sale of Citibank eliminates one more option and makes Postbank that more attractive,'' said Robert Minde, an analyst at BHF-Bank AG in Frankfurt. ``Postbank would fit Ackermann's strategy of bolstering the stable businesses.''

Postbank rose 2.3 percent to 50.59 euros in Frankfurt trading, valuing the lender at 8.3 billion euros. Deutsche Bank declined 3.7 percent to 52.27 euros.

Takeovers will shake up financial services in a market still dominated by state-owned lenders where ``tooth-and-claw'' competition has sapped profitability, Citigroup analysts said in a February report. Germany's five biggest private banks together hold 12 percent of the nation's 1 trillion-euro consumer lending market, Bundesbank data show.

Commerzbank, Dresdner Talks

Commerzbank AG, Germany's second-largest bank by assets that had also looked at Citibank, is in talks with Munich-based Allianz about a combination with Dresdner, two people with knowledge of the matter said on June 13. A takeover of Dresdner would double its branch network in Germany.

Deutsche Post AG, Europe's biggest postal service, said on June 25 it is holding ``exploratory'' talks about a sale of its majority stake in Postbank.

The sale of Citibank will result in an after-tax gain of about $4 billion and increase Citigroup's tier 1 capital ratio, a measure of capital strength, by about 60 basis points as of March 31, the company said. Citibank had net income last year of 365 million euros, a 16 percent decrease from 2006. Return on equity, a measure of profitability, was 50 percent.

``This is another strategic step in our effort to reorganize Citi, strengthen our balance sheet, and put us squarely on the path to future growth driven by our core businesses,'' Pandit said in the statement.

Expensive Purchase

Credit Mutuel paid more than five times Citibank's net asset value. A group led by Royal Bank of Scotland Group Plc paid about three times ABN Amro Holding NV's book value last year, higher than the multiple of 2.35 that JPMorgan Chase & Co. paid in its acquisition of Bank One Corp. in 2004.

``The high price shows that there are still strategic players willing to pay a premium for banks,'' said Carsten Werle, a Frankfurt-based analyst at Sal. Oppenheim. He had forecast Citibank would fetch no more than 4.5 billion euros.

Pandit is selling assets after booking $43 billion of credit losses and writedowns since the subprime mortgage market collapsed last year. The credit-market contraction has saddled banks and brokerages worldwide with $408 billion of writedowns and increased the value of retail lenders because they offer cheaper access to funding and more stable revenue, analysts say.

The sale adds to the $44 billion Citigroup has raised by selling common, preferred and convertible shares to investors since November. Citigroup is the biggest U.S bank by assets ahead of Bank of America Corp. and JPMorgan Chase & Co.

Lower Net Income

Credit Mutuel's 2007 net income declined 7.3 percent to 2.7 billion euros because of about 300 million euros of provisions tied to the U.S. subprime mortgage market collapse, according to figures from the company's Web site. Credit Mutuel employs about 59,450 people in France.

In Germany, Credit Mutuel currently has a stake in CardProcess, a provider of electronic payment services for cooperative banks, according to the company's 2006 annual report. The bank currently has more than 5,000 branches under its Credit Mutuel and CIC brands, second to Credit Agricole SA in France.

About 10 domestic and foreign banks submitted initial bids for Citibank by June 4, people told Bloomberg News. Citigroup then narrowed the list of bidders for its German consumer lending unit to include Deutsche Bank and Credit Mutuel.

Citigroup advised itself on the transaction and Lehman Brothers Holdings Inc. worked with Credit Mutuel.

Credit Mutuel's long and short-term counterparty credit rating was placed on credit watch with negative implications by Standard & Poor's today. The acquisition could weigh on the group's strong capitalization, the rating company said.

source : Bloomberg


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INBEV vs AB



(afp) - Anheuser-Busch et InBev seraient proches d'un accord sur le rachat du brasseur américain par son rival belgo-brésilien, qui aurait relevé son offre à 50 milliards de dollars environ contre 46,3 initialement, rapporte vendredi la presse américaine.

Selon le site du Wall Street Journal, qui cite une source proche du dossier, InBev proposerait désormais 70 dollars par action Anheuser-Busch contre 65 jusqu'ici.

Les discussions entre les deux groupes auraient avancé récemment grâce au soutien de plusieurs actionnaires majeurs d'Anheuser-Busch, notamment le milliardaire Warren Buffett, qui se sont déclarés favorables au rachat, affirme de son côté le New York Times.

M. Buffett contrôle environ 5% du capital du brasseur américain.

Le marché accordait du crédit à ces informations, l'action Anheuser-Busch bondissant de 7,99% à 66,10 dollars --soit au-dessus du prix initialement proposé par InBev-- dans les échanges électroniques préalables à l'ouverture de la Bourse de New York.

Un accord constituerait une relative surprise alors que de vives tensions sont nées entre les deux sociétés depuis le dépôt de l'offre d'InBev, le 11 juin, qui valorisait Anheuser-Busch à 46 milliards de dollars.

Après le rejet formel de l'offre par Anheuser-Busch, InBev avait fait monter la pression lundi en saisissant le gendarme boursier américain (SEC) pour obtenir l'autorisation de faire remplacer tous les membres de l'actuel conseil d'administration du brasseur américain.

Anheuseur-Busch avait réagi en conseillant à ses actionnaires "de ne prendre aucune décision" favorable à InBev, puis avait annoncé mardi avoir introduit un recours devant un tribunal de Saint Louis (Missouri, centre) pour demander la suspension des démarches menées par InBev.

Le brasseur américain a notamment dénoncé "un projet illégal" destiné à mettre la main "au rabais" sur Anheuser et mis en doute les capacités de financement d'InBev.


source : L'Echo.be

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lundi 7 juillet 2008

A qui le tour ?

Pourquoi personne ne veut des cartes Ikea de General Electric

26/06/2008 16:32

General Electric n'est pas qu'un géant énergétique : il est également leader des cartes de crédit «marquées», du genre Ikea, Wal-Mart et Chevron. Une activité dont il tente de se séparer... en vain jusqu'à présent.

Les cartes de crédit de General Electric valent 30 milliards de dollars mais ne semblent tenter personne, selon le Wall Street Journal. Mise en vitrine, cette activité dispose pourtant d'une part de marché de presque 40 % dans le segment des cartes «marquées» Ikea, Wal-Mart et autres Chevron.

Problème : les impayés se multiplient. Ce n'est guère une surprise, puisque les private-label cards enregistrent traditionnellement des taux de perte supérieurs aux cartes d'usage général. En outre, elles ciblent une clientèle nettement moins fortunée, donc plus encline à rencontrer des problèmes de remboursement. Et lorsqu'elle accumule les dettes, elle préférera naturellement placer ces factures en bas de la pile, en dessous des avis d'American Express et Visa.



En Belgique aussi, les cartes de crédit des magasins sont une considérable source d'endettement des ménages. Ceux-ci ont accumulé 1,37 milliard d'euros de dette par leur biais, selon des chiffres du SPF Economie, soit une hausse de 13 % par rapport à 2006 et de 50 % par rapport à 2000. «Les magasins sont souvent moins sévères que les banques», souligne à ce sujet l'association de défense des consommateurs Test-Achats. «En outre, ils tentent d'attirer les clients plus faibles financièrement.»

Les cartes de crédit qui n'émanent pas des banques représentent 65 % des quelque 4 millions de crédits ouverts via des cartes en Belgique. Il s'agit pour une grande part des cartes de crédit proposées par les supermarchés comme Carrefour, des chaînes de distribution comme la Fnac et Krëfel, ainsi que par les sociétés de vente par correspondance comme La Redoute.

General Electric : pourquoi JPMorgan Chase jette l'éponge

Cela explique pourquoi JPMorgan Chase, en qui l'on voyait l'acquéreur le plus probable, aurait récemment jeté l'éponge. D'autres entreprises dotées de larges portefeuilles de cartes de crédit, les Citigroup, Bank of America et autres Capital One Financial Corp, ne feront sans doute pas d'enchère : leurs propres tourments leur suffisent, pour le moment.

Cette difficulté à trouver un repreneur tombe au pire moment pour GE, qui tente de revendre pour 50 milliards de dollars d'actifs cette année. Le groupe a enregistré une chute surprise de son bénéfice trimestriel : - 5,9 %. De quoi doucher les analystes et les investisseurs et, partant, l'action General Electric, qui connaissait sa plus grande braderie en Bourse en plus de deux décennies.

«Nous avons reçu un intérêt fort de la part de multiples acteurs, tant aux Etats-Unis qu'en dehors», nuance Robert Rendine, porte-parole de GE Money. «Nous comptons bien boucler cette opération en 2008.» GE Money est l'une des six divisions principales de General Electric et le plus important émetteur de store-branded credit cards au monde.

Il semblerait que GE n'en tire par un très bon prix quoi qu'il arrive. La prime par rapport à la valeur de son portefeuille (30 milliards de dollars) ne devrait pas atteindre deux chiffres.

General Electric veut réduire sa dépendance envers les services financiers

Jeffrey Immelt, président et CEO de General Electric, tente ainsi de réduire la part des revenus qui émane de ses divisions financières. Les investisseurs, en effet, tentent à mieux valoriser les entreprises industrielles. Or, l'an dernier, les activités financières de GE ont assuré 44 % de son revenu net...

Fin mars dernier, GE a revendu à American Express ses cartes corporate pour 1,1 milliard de dollars en cash. AmEx s'est engagé à refinancer la dette - 1 milliard de dollars environ - liée aux encours de cette activité. Une section qui a crû de 18 % chaque année durant le dernier lustre.

L'intérêt pour AmEx ? Les plus de 300 entreprises clientes de GE, dont la plus importante reste... General Electric elle-même. Une clientèle corporate bien attrayante, comparée aux consommateurs privés américains qui ne remboursent plus, et en masse, leurs crédits.

Au même moment, General Electric échangeait des actifs avec Banco Santander pour une valeur totale de 1 milliard de dollars. En gros, la première institution bancaire espagnole troquait la banque d'investissement italienne Interbanca contre les activités de financement des particuliers et PME de General Electric en Autriche, Allemagne et Finlande, ainsi que de crédit automobile au Royaume-Uni.

Vincent Degrez

source : Trends.be


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dimanche 6 juillet 2008

Le crédit hypothécaire en Belgique : statistiques

Crédits hypothécaires : un mois de mars meurtrier en Belgique


21/05/2008 10:38

Le marché belge des nouveaux crédits hypothécaires a stagné durant les trois premiers mois de 2008, selon les chiffres de l'Union professionnelle du crédit. Surtout en mars, avec une baisse de 13,6 % du nombre de contrats et de 15 % des montants.

L'Union professionnelle du crédit, membre de la Fédération belge du secteur financier, Febelfin, vient de dévoiler ses statistiques relatives au crédit hypothécaire pour le 1er trimestre 2008. Les 63 membres de l'UPC couvrent ensemble 90 % du marché des nouveaux crédits hypothécaires conclus. Extrapolé à tout le marché hypothécaire, l'encours en crédit hypothécaire atteint actuellement plus de 125 milliards d'euros. Voici les conclusions de l'UPC.



Le premier trimestre de 2008 a stagné : + 0,02 % de contrats, + 0,53 % de montants

«La production ayant montré des premiers signes de rétablissement au cours du deuxième semestre de 2007, au terme d'une période fort décevante depuis le troisième trimestre de 2006, on pouvait espérer que cette tendance se poursuive au cours du premier trimestre de 2008. Or, ce dernier n'a pas confirmé la tendance, avec une stagnation - tant en nombre qu'en montant - en comparaison avec le premier trimestre 2007. Si l'on tient compte des refinancements externes, la production au premier trimestre 2008 a même connu une diminution d'environ 1,75% en nombre de contrats, et de 1% en montants octroyés par rapport au premier trimestre 2007.»

Febelfin

Rem.: ce tableau ne concerne que les nouveaux contrats. Les refinancements ne sont donc pas pris en compte.

Le mois de mars fut extrêmement faible : - 13,6 % de contrats, - 15 % de montants

«Pour ce qui concerne le premier trimestre, après des mois de janvier et février prometteurs avec une hausse de 12,3 % et 5,2 % en nombre et de 13,6 % et 3,7 % en montant, le mois de mars s'est avéré très faible, avec une baisse de 13,6 % en nombre de contrats et de 15 % en montant par rapport au mois de mars de l'année précédente.»

Les refinancements restent à un niveau bas : 5 % des nouveaux crédits hypothécaires

«Globalement, au cours des trois premiers mois de 2008, les refinancements externes représentent encore à peine 5 % de la nouvelle production en crédit hypothécaire. Les crédits destinés à l'achat restent de loin les plus importants, tandis que la part de marché des crédits transformation augmente au détriment de celle des crédits construction.

«Au premier trimestre 2008, la majorité des contrats signés étaient toujours destinés à l'achat, soit 48,44 % (+ 2 % par rapport à l'année passée), ce qui correspond à 59,53 % (+ 2 %) des montants octroyés. La part de marché des constructions est descendue à 13,6 % en nombre de contrats (- 0,8 % par rapport à 2007) et à 16 % en montant (- 0,7 %). Quelque 21 % des crédits étaient destinés à des transformations, soit 1 % en plus par rapport à 2007.»

Le montant moyen des crédits octroyés n'augmente guère, à 103.000 euros

«Au premier trimestre 2008, le montant moyen de l'ensemble des crédits hypothécaires est resté quasiment inchangé, soit environ 103.000 euros. Le montant moyen des achats s'élevait, au cours du premier trimestre 2008, à un peu plus de 126.000 euros, restant ainsi pratiquement stable. Le montant moyen des crédits pour achat + rénovation, en revanche, s'élevait à près de 133.000 euros au premier trimestre, soit une augmentation de 6 % par rapport à 2007. Le montant moyen des crédits pour achat + rénovation dépasse ainsi celui des crédits pour les achats purs (sans rénovation).»

«La stabilisation du montant moyen pour l'achat d'une maison autour de 126.000 euros pendant plusieurs trimestres indique une nouvelle fois que la limite moyenne d'emprunt semble avoir atteint son plafond, malgré l'augmentation persistante des prix moyens des maisons en 2007.»

Les taux fixes continuent à dominer le marché : 83 % des nouveaux crédits

«La part de marché des crédits hypothécaires à taux fixe oscillait toujours, au premier trimestre 2008, autour des 83 %. Globalisée avec les crédits ayant une période de fixité initiale de 10 ans ou plus, la part de marché s'élève même à plus de 93 % des crédits réalisés au cours du premier trimestre 2008. Les crédits dont le taux est fixe pendant une première période de moins de cinq ans ne représentent toujours pas plus de 3 % des nouveaux crédits réalisés. Ceci est dû à l'augmentation des taux hypothécaires et au petit différentiel de taux entre le variable et le fixe.»

source : Trends.be

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samedi 5 juillet 2008

Bulle dans l'immobilier


Bruxelles (L'Echo)

Correction, braderie, krach, c’est selon

Les chiffres qui viennent d’être publiés sur l’évolution des investissements immobiliers dans notre pays sont sans appel : les prix du résidentiel sont retombés à leur niveau d’il y a deux ans et sur le marché de l’immobilier d’entreprise, celui des bureaux, des surfaces commerciales, semi-industrielles ou logistiques, des hôtels, des parcs de loisirs ou même des grands ensembles résidentiels, les investissements ont chuté de 40 % au 1er semestre 2008.



On aura beau dire qu’ailleurs en Europe la situation est pire — le recul des investissements y avoisine les 50 % -, il faut se rendre à l’évidence : la crise est là.


On ne peut pas dire que nous n’avons pas été prévenus.

Prenons l’exemple de la Belgique. Les prix du résidentiel y ont progressé dans une mesure telle que la valeur d’une unifamiliale type a doublé en dix ans en moyenne nationale et triplé à Bruxelles et dans certaines communes de sa proche périphérie. Ce n’est pas nouveau puisqu’on avait déjà connu pareille évolution entre le milieu des années 80 et le milieu des années 90, entre le milieu des années 70 et le milieu des années 80… c’est ainsi depuis plus d’un demi-siècle.

Chaque fois, ces progressions ont été suivies d’adaptations que les uns ont qualifiées de corrections, dans lesquelles les autres ont vu des braderies qui leur permettaient de faire une ou plusieurs bonnes affaires et que les troisièmes ont vécues comme des krachs. Ces derniers étaient souvent ceux qui avaient acheté les derniers au prix fort. Objectivement, il s’agissait d’un seul et même phénomène d’adaptation. Subjectivement, il a -évidemment- été vécu différemment par les uns et par les autres.

Pour l’immobilier d’entreprise, le repli est tout aussi clair. Le volume investi sur ce marché a atteint l’an dernier dans notre pays le montant record de 4,84 milliards EUR. On savait qu’une correction était inévitable et sur un marché comme celui-là, qui n’est parcouru que par des professionnels de haut niveau, on feindrait de s’étonner que l’histoire se répète ? Par contre, ce qui ne cesse vraiment d’étonner, c’est notre soif apparente de rationalité qui persiste à nous faire attribuer à des circonstances forcément imprévues, que ce soient les attentats de New York ou la crise des « subprimes », des événements aussi prévisibles que les cycles économiques. Alors que chacun sait fort bien que s’il y a un marché qui obéit à des cycles, c’est le marché immobilier.

Jean Blavier

19:21 - 04/07/2008
Copyright © L'Echo

Il y a trois mois, Trends.be disait:

Immobilier : vers une correction sévère en Belgique ?

16/04/2008 10:16

CB Richard Ellis prévoit une chute de 10 % à 15 %, en valeur, de l'immobilier commercial pour l'Europe continentale. Un mouvement déjà amorcé, prévient la société américaine. Or, le FMI dénonçait récemment une surévaluation de 17 % de l'immobilier belge. Faut-il craindre une chute des prix dans le secteur ?

Devinette : quel est le point commun entre l'immobilier et les subprimes, outre les crédits hypothécaires ? La manière dont certains auraient offert sur un plateau le fouet pour être battus... «Les prix de l'immobilier en 2007 furent parfois hallucinants», relève l'étude Emerging Trends in Real Estate - Europe 2008, menée par Urban Land Institute (ULI) et PricewaterhouseCoopers auprès de 500 personnes occupant des postes-clés dans le secteur immobilier de 27 pays. «A Londres, en sérieuse perte de vitesse aujourd'hui, le capital à revenu fixe rapportait à un moment donné jusqu'à 220 points de base de plus que les rendements locatifs (avec des rendements sous les 3 %).» Cherchez l'erreur.

Plus inquiétant pour nous : il semble que le Continent subisse, à l'instar de la Grande-Bretagne, une sévère correction dans l'immobilier commercial. «La raréfaction du crédit y fait aussi sentir ses effets», relevait hier mardi Michael Haddock, responsable de la recherche au bureau londonien de CB Richard Ellis (cité par Le Temps).

En jeu, selon l'expert immobilier : une chute des prix de 10 % à 15 % par rapport au pic de septembre dernier. Selon ses calculs, on en serait déjà à une baisse comprise entre 3 % et 5 %. Certes, ce n'est encore rien en comparaison de la situation outre-Manche, où l'immobilier commercial a dévissé de 16 % en valeur, si l'on en croit les indices d'IPD, société d'études de marché.

L'analyse de Michael Haddock est sans appel : «Le pays paie le prix d'un recours exagéré à l'endettement pour financer des opérations immobilières et à une hausse exagérée des prix. La dynamique du marché a été artificiellement alimentée par l'emballement de l'activité de titrisation. Résultat : de nombreux propriétaires sont forcés de vendre, et les prix chutent. A cela s'ajoute la perspective de bureaux vides en raison de la baisse d'activité dans la banque d'affaires, dont Londres est un des centres, sous l'effet de la crise financière.»

Immobilier : l'inquiétude est-elle de mise ? «Non !»

L'inquiétude monte d'un cran lorsqu'on se souvient de cette récente étude du Fonds monétaire international, qui dénonçait une surévaluation du prix des logements belges de 17 %, selon de récentes prévisions du Fonds monétaire international. La crainte d'une chute immobilière est-elle fondée ?

Ces chiffres sont à nuancer fortement. «Que les gens qui veulent se faire mousser en surfant sur le tsunami des subprimes et en mélangeant tout et n'importe quoi me fournissent les premières lignes de ce modèle mathématique qui permet de tabler sur une surévaluation de 17 %, et je me pencherai sur ces propos qui dépassent l'entendement», botte en touche Eric Verlinden, administrateur du groupe d'agences Trevi. Ce dernier demande au passage qu'on évite les amalgames entre marchés résidentiels spéculatifs (comme ceux d'Espagne et d'Irlande) et le marché rassurant - voire provincial - qui caractérise la Belgique, Bruxelles y compris.

«Ces analystes internationaux prétendent que le marché belge est surévalué de 17 %, ce qui voudrait dire qu'un bien immobilier vendu 100 actuellement vaut en réalité 83. Et ils mélangent allègrement valeur intrinsèque d'un bien et tendances de marché. Je suis de près le marché belge depuis plus de 20 ans et je puis vous certifier que, même au plus fort de la crise des années 1980, on ne parlait pas de surévaluation de tel ordre. Or, les taux d'intérêt culminaient alors à plus de 15 % !»

«Rien n'indique aujourd'hui,» selon Eric Verlinden, «dans les transactions que nous suivons au quotidien, que nous vivons sur une bulle spéculative qui serait même pire que celle enregistrée actuellement aux Etats-Unis».

Il invite donc à la pondération : l'indice trimestriel Trevi, qui se fonde sur toutes les ventes répertoriées ces trois derniers mois, confirme que les prix se tassent, sont proches de la croissance nulle, non qu'ils s'écroulent de 15 % à 20 %. Selon le patron de Trevi, ses concurrents les plus représentatifs - comme Century 21 et les notaires - ne disent rien d'autre : «Certains analystes bancaires ont récemment poussé le bouchon jusqu'à oser des prévisions à 15 ans pour la brique. Restons sérieux !»

«La frénésie d'anticipation des hausses de prix est sans doute derrière nous en Europe de l'Ouest»

«Qu'on m'indique le premier immeuble mis en vente avec la décote de 17 % annoncée en une de certains quotidiens belges de la semaine dernière, et je suis preneur !», renchérit sous forme de boutade Laurens Narraina, partner chez PricewaterhouseCoopers.

Selon le cabinet international d'audit, le marché immobilier a certes été ébranlé à l'échelle mondiale, y compris en Belgique. Et suite à la crise des subprimes, il semble que les prix soient à la baisse un peu partout. Les derniers chiffres le confirment : les banques sont bien décidées à récupérer largement les sommes perdues, et les investisseurs possédant des capitaux propres et connaissant le marché sont de retour en force.

«Mais tout est dans la nuance, on ne peut dire que les tensions sur le marché belge soient préoccupantes. Certains prétendent que les biens immobiliers résidentiels sont surévalués, mais cela ne se traduit guère sur le terrain.» L'expert de PwC tance lui aussi au passage le choix des modèles mathématiques utilisés par les experts pour fonder leurs prévisions. Ces derniers donneraient une importance prépondérante aux taux d'intérêt et à l'inflation.

«Ce qui est vrai, c'est que la frénésie d'anticipation des hausses de prix - avec des rendements en baisse constante (yield compression) - est sans doute derrière nous en Europe de l'Ouest, où le temps de l'argent facile et rapide est révolu,» note encore Laurens Narraina. «Celui qui veut maintenant gagner rapidement de l'argent doit s'orienter vers l'Est ou faire preuve de davantage de créativité sur les marchés bien connus. A ce propos, bien que Bruxelles soit également touchée par la crise, elle reste bien cotée à l'échelle européenne, surtout grâce à son image défensive.»

Bruxelles resterait «la» ville européenne pour les investissements immobiliers

La plupart des experts interrogés resteraient donc optimistes, selon les conclusions de l'étude ULI/PwC. Selon cette étude, Bruxelles serait même «la» ville européenne que les professionnels de l'immobilier conseillent le plus de conserver comme valeur d'investissement, surtout s'il s'agit de biens semi-industriels/logistiques, d'appartements et d'hôtels.

«Ceci indique que notre capitale est perçue comme un investissement stable par les spécialistes interrogés. Cette stabilité historique, renforcée par la présence d'institutions et d'investisseurs internationaux des quatre coins du monde, a toujours été un atout. Mais elle se révèle l'être encore davantage dans le climat actuel. Nous pensons même que les prix immobiliers à Bruxelles atteignent doucement leur niveau le plus bas. Le réalisme est de retour.»

Selon PwC toujours, les perspectives en matière d'immobilier en Europe restent néanmoins prometteuses. Et plusieurs experts pensent que l'on va enfin à nouveau prêter attention aux valeurs de base de l'immobilier, en renonçant à l'ingénierie financière pure, cause de tous les maux dans la crise mondiale actuelle. Les gestionnaires de fonds auraient enfin fait la part des choses. A vérifier.

Trends.be, avec Philippe Coulée


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Taillable ou corvéable ?

Le travailleur malade, est-il vraiment malade?


Le droit de contrôle de l'employeur


Chaque employeur est en droit de faire procéder au contrôle de l’incapacité du travail du travailleur par un médecin de contrôle. Mais que faire s’il en résulte deux certificats médicaux contraires?


Le travailleur malade est obligé d’informer immédiatement son employeur de son incapacité de travail. Par ailleurs, il doit remettre un certificat médical valable à l’employeur si le règlement de travail ou une CCT impose cette obligation ou si l’employeur le lui demande.

Chaque employeur est en droit de faire procéder au contrôle de l’incapacité du travail du travailleur par un médecin de contrôle. Ce médecin ne peut pas être le conseiller en prévention - médecin du travail.

Le travailleur ne peut pas refuser de se faire examiner par le médecin de contrôle. Le médecin de contrôle vérifie si le travailleur est ou non apte à travailler et contrôle la durée probable de l’incapacité de travail. Les autres constatations, comme la nature de la maladie ou les médicaments prescrits, relèvent du secret médical.

Si le certificat stipule que le travailleur ne peut pas quitter le domicile, le médecin de contrôle se présentera au domicile du travailleur. Si le travailleur n’est pas présent à ce moment, il est en principe présumé avoir empêché le contrôle.



Si le certificat médical stipule que le travailleur peut quitter le domicile, le travailleur peut être obligé de se présenter au cabinet du médecin de contrôle. Les frais de déplacement éventuels pour cette visite, sont à charge de l’employeur, tout comme les frais de l’examen médical.

Le médecin de contrôle remet aussi rapidement que possible ses constatations écrites au travailleur. Si le travailleur n’est pas d’accord avec les constatations du médecin de contrôle, ceci est noté dans le rapport écrit.

Si le médecin de contrôle déclare le travailleur apte au travail et si le travailleur ne reprend pas le travail, il peut perdre le droit au salaire garanti à partir de la première date de l’invitation au cabinet ou de la première visite à domicile par le médecin de contrôle, à l’exclusion de la période non contestée.

Même si le travailleur remet un nouveau certificat de maladie qui confirme le premier certificat médical, cette troisième attestation ne changera pas la situation d’impasse.



Quid en cas de litige entre le travailleur (et son médecin) d’une part, et le médecin de contrôle d’autre part, suite à l’émission de deux certificats contraires ?

Les deux certificats médicaux contraires sont équivalents du point de vue juridique. Il est donc question d’une impasse.

La partie la plus diligente (à savoir le travailleur s’il exige le paiement de son salaire garanti ou l’employeur s’il exige que le travailleur reprenne le travail) peut soit porter le litige devant un tribunal, soit commencer la procédure d’arbitrage pour sortir de l’impasse.

Lors de cette procédure, un troisième médecin-arbitre est désigné dans un délai de deux jours ouvrables suivant la remise des constatations du médecin de contrôle au travailleur. Sur www.meta.fgov.be, vous trouverez la liste des médecins-arbitres reconnus.

Les parties concernées peuvent aussi soumettre l’affaire à un médecin-arbitre de leur choix (qui ne se trouve pas forcément sur la liste précitée). L’employeur peut également mandater le médecin de contrôle et le travailleur peut mandater son médecin traitant afin qu'ils désignent un médecin-arbitre. Le médecin-arbitre prendra une décision dans les trois jours ouvrables suivant son examen médical. Sa décision est définitive et contraignante. Il informe le médecin de contrôle et le médecin traitant de sa décision. L’employeur et le travailleur sont informés à leur tour par lettre recommandée.

Les frais de la procédure d’arbitrage (honoraire de 75 euros et 38 euros de frais d’administration) et les frais de déplacement éventuels sont à charge de la partie perdante. Cela peut donc aussi être le travailleur.

Cette procédure présente l’inconvénient qu’elle dure longtemps, tandis que le salaire garanti n’est octroyé que pour une période limitée.

Après avis de la commission paritaire compétente, le Roi peut fixer une autre procédure par Arrêté Royal.



source : SD Worx

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jeudi 3 juillet 2008

Pourquoi se limiter à la France ?

Développer
l’esprit de conquête


70 ans d’anticipation
du CJD,
7 idées pour révolutionner
la France


18 juin


Le jeune patron est « naturellement révolutionnaire », déclarait Jean Mersch, fondateur de notre mouvement en 1938 dans sa première publication. Autour de lui, expliquait-il, « tout est vie, évolution, devenir. L’essentiel est d’être un créateur, de ne pas se laisser porter par ce mouvement du monde comme un poids mort, de ne pas s’attacher à des formules périmées, mais au contraire d’être à l’extrême pointe de cette évolution, d’en pressentir le cours et de l’entraîner quand il le faut ».

En 70 ans, le monde a certes radicalement changé, mais il a toujours besoin d’esprits « naturellement révolutionnaires » au sens constructif où l’entendait Jean Mersch : ne pas se satisfaire de ce qui est, repérer les transformations qui s’opèrent en profondeur, être tourné vers l’avenir et, plus encore, l’inventer.

Notre mouvement aussi a changé, bien évidemment. Mais il s’est efforcé de conserver son ADN, en restant une force d’anticipation et de proposition dans les domaines qui sont les siens : l’économique, le social et bien-sûr aujourd’hui l’environnemental et le sociétal.

C’est dans ce cadre et à l’occasion de notre 32ème congrès national qui s’intitule « (R)évolutions » que nous présentons aujourd’hui ces 7 idées pour révolutionner la France.

Nous en défendons certaines depuis plusieurs décennies, avec obstination, car nous savons qu’il faut parfois du temps, beaucoup de temps, pour que les esprits soient prêts. Mais l’expérience nous a montré qu’une cause n’est jamais perdue. Ce fut le cas quand nous demandions le développement de la formation en alternance contre l’avis des autres chefs d’entreprise, des syndicats et des enseignants. Ce fut encore le cas quand nous appelions à la reconnaissance de la section syndicale dans l’entreprise, puis à la délégation unique du personnel ou à la primauté des accords d’entreprise. Toutes ces propositions sont aujourd’hui choses acquises.

Nous pensons donc que nos idées sont révolutionnaires, non parce qu’elles sont forcément nouvelles, mais parce qu’elles nous semblent essentielles pour que la France réussisse réellement à se transformer. Notre pays doit rattraper le décalage qui s’est creusé entre la société et ses institutions économiques et sociales, y compris nos entreprises, dont beaucoup fonctionnent encore selon les principes d’un monde industriel révolu.

Nous n’avons pas souhaité ici entrer forcément dans leur mise en oeuvre concrète et approfondie, nous ne nous attardons pas sur le comment. Non que nous ignorions que c’est souvent là que le bât blesse. Mais justement, il faut, au départ, dépasser les controverses des experts et des techniciens qui se liguent toujours pour dire que ce n’est pas réalisable, que c’est impossible. Nombre de nos entreprises étaient sans doute a priori des rêves irréalisables. Mais, pour reprendre une expression bien connue, comme le disait Gandhi, nous ne savions pas que c’était impossible, alors nous l’avons fait. Le comment n’est un problème que pour ceux qui préfèrent l’immobilisme. Ils ne nous trouveront pas à leur côté.

Nous avons une assez longue expérience de l’expérimentation pour ne pas craindre avoir peur de la mise en oeuvre, ce passage à l’action concrète de nos idées. Car pour transformer la France, nous devons d’abord avoir le courage de la rêver et de l’imaginer différente.

Thomas Chaudron, président national du CJD



2 IDEES POUR RENDRE LES SALARIES VERITABLEMENT ACTEURS DE LEUR VIE PROFESSIONNELLE

1. REFONDER LA PROTECTION SOCIALE SUR UN SYSTEME DE « MILES »

Plus personne ne travaille dans la même entreprise de 20 à 60 ans, en progressant de manière linéaire dans sa fonction et dans son statut (coefficient, échelon, position, titre…). Et notre existence se déroule de moins en moins selon le traditionnel rythme ternaire : école, travail, retraite. Aujourd’hui, et surtout demain, elle relèvera plus de la valse à mille temps : école, stage, année à l’étranger, études supérieures, stage, premier emploi, chômage, emploi, formation de reconversion, emploi, intérim, année sabbatique, emploi à temps partiel, activité libérale, retraite active au sein d’une association… et cela, en changeant plusieurs fois de métier, d’entreprise et de statut.

Pourtant, notre système social, fondé sur la rigidité du monde industriel et la sécurité du plein emploi, n’a pas évolué depuis 60 ans, quand notre modèle économique, lui, s’est radicalement transformé. Le résultat de ce décalage immense, ce sont des déficits abyssaux, une déresponsabilisation massive des citoyens et un enfermement dans des schémas dépassés, mais administrativement indépassables : tous ceux qui ont eu une vie professionnelle mouvementée connaissent les affres de la « reconstitution de carrière » au moment de la retraite !

Il est aujourd’hui indispensable de passer d’un système social qui protège les carrières à un système qui accompagne les personnes et leur donne de l’autonomie. Notre conviction est qu’il faut permettre à chacun d’être à la fois auteur et acteur de sa vie, tout en garantissant une solidarité entre les générations et une responsabilisation entre l’ensemble des citoyens.

Alors, comment faire ? Actuellement, tous les dispositifs d’accompagnement du parcours professionnel sont financés séparément entre formation, retraite et chômage. Il s’agit désormais de fusionner ces dispositifs. La généralisation de « miles », acquis par le travail, permet à chacun de gérer de manière plus fluide ses différents temps de vie : ces « miles », attachés à la personne, sont utilisables tout au long de la vie, sous forme de capital temps ou de revenu, aussi bien pour la formation que le chômage, la retraite ou les périodes sabbatiques. Chaque citoyen dispose d’un capital de « miles » initial et l’enrichit ou le dépense selon ses projets ou son évolution.

Pour garantir la pérennité du principe de mutualisation, seule une partie de ce capital est utilisable chaque année. Comme pour la réserve légale concernant le capital social d’une entreprise, chacun doit obligatoirement se garder une réserve de « miles », évitant ainsi une consommation effrénée ainsi qu’un déséquilibre dans le financement du système global.

De plus, ce principe permet la mise en place d’une véritable politique sociale équitable grâce à des correctifs de solidarité primordiaux :
• le capital de « miles » initial est inversement proportionnel au niveau d’étude (les hautes études permettant généralement par la suite d’en collecter plus) ;
• des miles « citoyens » sont attribués par l’État en contrepartie d’actions créatrices de lien social ou de richesse immatérielle nationale, telles que les activités citoyennes, le bénévolat, les congés parentaux, l’éducation des enfants…
• la pénibilité du travail vient majorer l’attribution des miles tout au long de la carrière, sans attendre, comme aujourd’hui, une hypothétique prise en compte au moment de la retraite.

Ce système donne donc les moyens à chacun d’être entrepreneur de sa vie. Il offre en même temps à l’État une plus grande marge de manoeuvre pour mener une politique sociale ambitieuse et solidaire. Et il permet de trouver un juste équilibre entre liberté individuelle et responsabilité collective, selon les principes du libéralisme responsable que nous défendons.


2. PASSER DU DROIT A L’OBLIGATION INDIVIDUALISEE DE FORMATION

De l’ensemble des droits sociaux financés par l’entreprise (retraite, chômage, maladie…), le droit à la formation est sans doute celui que les salariés revendiquent le moins. Est-ce parce que, contrairement aux autres droits, son financement n’apparaît pas sur la feuille de paie ?

C’est l’employeur qui déclare annuellement à un organisme collecteur le montant des salaires, montant qui sert d’assiette au calcul de la contribution formation de l’entreprise. Et c’est sans doute la deuxième raison de cette relative indifférence : depuis 1971, l’entreprise a une obligation de financer la formation, mais pas de former chaque salarié.

Voilà pourquoi, 35 ans après, on ne cesse, année après année, de se lamenter sur le peu d’efficacité de la formation continue en France : sommes faramineuses collectées, inégalités incroyables entre les différents publics de l’entreprise face aux formations proposées – les mieux formés initialement étant ceux qui bénéficient le plus de la formation continue par la suite -, modes de fonctionnement et d’efficacité très inégaux selon les OPCA …

Redéfinir les droits et devoirs du salarié, de l’entreprise et des organismes en charge de la formation professionnelle est aujourd’hui indispensable pour permettre la nécessaire autonomie des salariés. Si, comme nous le rappelons dans le point précédent, l’entreprise ne peut plus assurer un emploi à vie et si les salariés sont amenés à changer souvent d’orientation et d’activité, leur première sécurité réside dans leur employabilité.

Il nous semble donc primordial de passer d’une obligation de financement de la formation à une obligation d’action : ce qui devient important pour l’entreprise, ce n’est plus de payer un dédit à l’État pour se libérer de son obligation en se donnant bonne conscience, c’est de s’assurer que chacun de ses collaborateurs suive régulièrement et, à minima une fois par an, au moins une formation. Au moins une, car si le financement par l’employeur permet de créer un minimum pour tous, chacun reste bien évidemment libre, grâce à ses « miles », d’enrichir à tout moment son parcours de formation selon ses propres besoins et envies.

Dans ce nouveau schéma, les OPCA actuels disparaissent. Ils sont remplacés par des structures dont les missions principales deviennent le conseil et l’accompagnement, pour la mise en oeuvre de bilans de compétences et de plans de formation personnalisés. Ce soutien technique est indispensable pour éviter le papillonnage et pour construire, au contraire, de véritables parcours individualisés et balisés.

Les salariés se saisiront-ils de ce droit ? On peut se poser la question, quand on voit le démarrage poussif du droit individuel à la formation (DIF). Certes, il peut paraître difficile aujourd’hui d’obliger les salariés à se former. Mais après tout, l’école ou les congés payés ne sont-ils pas obligatoires ? Il faut compter sur une prise de conscience progressive de l’intérêt d’une valorisation et du développement de son propre potentiel. Cela reste encore le meilleur tremplin pour rebondir tout au long de son parcours professionnel.

Quant à l’entreprise, c’est pour elle l’occasion de reconnaître l’importance du capital humain tout en impulsant la dynamique d’une organisation apprenante dont chacun peut tirer bénéfice.



2 MESURES POUR RENDRE NOS ENTREPRISES PLUS JUSTES ET PLUS AGILES


3. SORTIR DE LA LOGIQUE DE STATUT EN RECONNAISSANT ET EN REMUNERANT LES COMPETENCES


Le contrat social entre le salarié et l'employeur est largement issu de négociations du XIXe siècle, quand les employeurs voulaient « attacher » les collaborateurs à l'entreprise. Le contrat de travail était alors censé protéger le salarié contre sa propre aliénation. Dans ce schéma traditionnel, l’expérience répétitive et l’ancienneté primaient sur la compétence et la créativité : un ouvrier devenait spécialisé quand il avait passé plusieurs années à réaliser les mêmes gestes. Il pouvait ensuite espérer passer agent de maîtrise, à force de fidélité.

Que signifient aujourd’hui ces échelons statutaires, gravis avec le temps, dans une société de la connaissance et de l’information, où la mobilisation des savoirs de chacun et l’intelligence collective prédominent, où l’expérience n’a d’intérêt que si elle est soutenue par une ou plusieurs compétences, acquises et maîtrisées, et où ces compétences mêmes doivent être renouvelées en permanence ?

La religion du statut, très française, crée des castes dans l’entreprise, freine l’éclosion des talents, qui doivent « attendre leur tour » pour s’exprimer, et pousse à l’exclusion des seniors, qui « coûtent trop cher ».

Elle est surtout un anachronisme pour les nouvelles générations. Les jeunes qui entrent sur le marché du travail sont déjà dans cette logique de compétences et savent que c’est pour celles-ci qu’on les embauche. Nés avec les technologies de l’information et les jeux en réseau, leur vision du monde n’est plus verticale et dirigiste, mais horizontale et associative. Ils ne comprennent pas la hiérarchie de statut et n’acceptent plus de s’y soumettre aveuglément. Ils préfèrent travailler avec leurs pairs qu’avec des pères et n’hésitent pas à se vendre au plus offrant, ici ou ailleurs. Et il est regrettable de constater que les entreprises françaises ne sont pas, pour nombre d’entre elles, des lieux attractifs et privilégiés
d’épanouissement et de stimulation personnels.

Bien sûr, avec la raréfaction de la main-d’oeuvre, les entreprises sont d’ores et déjà entrées dans la bataille des compétences. On le constate avec l’arrivée récente d’outils tels que la validation des acquis de l’expérience (VAE) et la gestion prévisionnelle des emplois et compétences (GPEC). Mais sortir radicalement de la logique de statut, c’est d’abord fonder les critères d’embauche sur l’évaluation en milieu de travail et non plus sur ces filtres périmés que sont le diplôme et la litanie des expériences professionnelles, l’ensemble rassemblé sur un CV aux canons normalisés.

C’est aussi oublier les éternels entretiens annuels (sachant que, pour de nombreux salariés, ils sont effectivement oubliés depuis longtemps) pour les remplacer par une Évaluation de Suivi Annuel des Compétences (ESAC), qui permet une co-construction du parcours professionnel de chacun.

Mais, pour aller au bout de cette logique, le salaire, qui est la contrepartie de l’engagement du salarié en faveur de l’entreprise, doit répondre à ces évolutions, c’est-à-dire être lié aux compétences et non à l’ancienneté ou aux diplômes.

La reconnaissance et la rémunération des compétences sont, en effet, aujourd’hui, le meilleur moyen d’attirer les talents, de fidéliser les salariés et d’améliorer la performance globale de nos entreprises et leur compétitivité. C’est aussi par cette approche que peut se développer une saine émulation collective où tout le monde a sa place et son mot à dire, ce que la hiérarchie de statut limite. C’est enfin faire entrer un peu plus de démocratie en entreprise, puisque le salarié n’est plus reconnu pour ce qu’il est, son statut, ce qui relève des principes monarchiques, mais pour ce qu’il fait, sa contribution, ce qui caractérise la démocratie.

4. SUPPRIMER LE STATUT CADRE

Dans la continuité du point précédent, l’idée que des salariés aient un statut différent, auquel sont attachés un certain nombre d’avantages hérités de l’histoire, sans lien manifeste avec les compétences mobilisées, devient obsolète. Ce statut « cadre », s’il a pu avoir un sens, est désormais devenu contre-productif. Il contribue notamment à la survalorisation des diplômes.

Dans certaines entreprises ou selon certaines conventions collectives, par exemple, on est automatiquement engagé comme cadre si l’on est ingénieur. Cela signifie-t-il
pour autant que l’on soit capable d’animer et de manager une équipe ? A contrario, celui qui n’est pas ingénieur n’a quasi-aucune possibilité de devenir cadre et voit donc son évolution et son salaire arbitrairement limités, ce qui n’est guère motivant.

Le désir de « passer cadre » crée une inutile « lutte des places » et se charge de désastreuses rivalités émotionnelles nuisibles au bon climat social de l’entreprise.
Dans les faits, loin de l’idée initiale d’encadrement d’une équipe, nombre d’entreprises voient dans le statut cadre un « bâton de maréchal » pour salariés fidèles et services rendus à l’entreprise, ou une solution habile pour ne plus avoir à payer les heures supplémentaires grâce au forfait jours…

Assumer une responsabilité d’encadrement, c’est d’abord une fonction et un rôle quotidien qui demandent justement des compétences particulières : des qualités personnelles d’écoute, d’ouverture, de tolérance, de pédagogie et d’autorité, au sens noble du terme, que ne confère en rien le statut.

Le statut de cadre – spécificité française héritée du monde militaire – n’a plus sa raison d’être. Le supprimer constitue une première étape importante pour sortir de la hiérarchie de statut, abandonner l’organisation pyramidale et valoriser les Hommes et leurs compétences.


2 MESURES POUR FAVORISER LE DEVELOPPEMENT D’ENTREPRISES RESPONSABLES


5. RECONNAITRE L’ENTREPRISE DES HOMMES EN CREANT UN DROIT DE L’ENTREPRISE

Cette idée n’est pas nouvelle puisque nous la défendons depuis plus de 30 ans. Mais elle se heurte à de fortes résistances parce qu’elle relativise la légitimité du capital et des actionnaires. C’est d’ailleurs pourquoi, elle nous paraît encore plus indispensable à mettre aujourd’hui en oeuvre, dans un contexte où la financiarisation des entreprises est de plus en plus déconnectée de l’économie réelle.

La création légale d’une entreprise se résume en un dépôt d’argent séquestré dans un établissement bancaire. Par le dépôt de ce capital, les associés deviennent de facto actionnaires et propriétaires de ladite « société », et le droit leur reconnaît tous les pouvoirs.

Ainsi, juridiquement, l’entreprise en tant que communauté de femmes et d’hommes, n’existe pas. Elle n’est représentée que par les associés qui y ont investi. C’est leur prise de risque financier qui justifie la rémunération des actionnaires grâce aux bénéfices réalisés.

Les salariés éventuels, de même que les fournitures de bureau ou l’électricité, sont considérés comme des tiers à cette société et donc comme une charge, une dépense. Si bien que l’on peut affirmer que le droit et la comptabilité considèrent comme représentant l’entreprise ceux qui y sont généralement extérieurs et comme extérieurs à elle, ceux qui y travaillent.

Dans la création d’une entreprise, l’immatériel prend aujourd’hui le pas sur le matériel, les idées sont plus importantes que les outils. Il nous paraît plus que jamais nécessaire de reconnaître légalement cette primauté des Hommes sur celle de l’argent. Humaniser l’entreprise plutôt que la financiariser, c’est en effet casser la perception d’aliénation au travail des Français et le mépris qu’ils ressentent de la part de leurs employeurs, dont ils estiment trop souvent qu’ils les utilisent comme des pions au service de logiques financières.

En permettant aux salariés d’être légalement décisionnaires, ils peuvent changer leur relation au travail et révéler des qualités entrepreneuriales qui ne sont pas l’apanage des seuls actionnaires.

Ce renversement des valeurs est certainement difficile à mettre en oeuvre. Il engage notamment à un partage du pouvoir et des richesses créées pour lequel les parties prenantes ne sont pas obligatoirement formées. Il faudra faire preuve de pédagogie pour définir et appliquer les règles de répartition. Mais, en n’étant plus soumise au diktat d’une rentabilité sans cesse croissante qui la fait courir après le profit à court terme au détriment d’investissements à moyen et long termes, l’entreprise, reconnue comme collectivité humaine, ne pourra qu’y gagner. C’est tout l’enjeu de ce droit de l’entreprise.


6. INSTAURER DES « DELEGUES ENVIRONNEMENTAUX » DANS LES ENTREPRISES


Le développement durable est devenu à la fois un argument marketing et une démarche structurante (pour les entreprises comme pour la société dans son ensemble) pour produire et se développer, sans pénaliser les générations futures. Néanmoins, des trois piliers qui le composent (économique, social, environnemental), seul le dernier n’est pas représenté par des organisations reconnues et légitimes, pouvant s’exprimer au nom de l’ensemble des acteurs du secteur.

Cette différence, qui s’explique par l’ancienneté du débat sur les enjeux économiques et sociaux par rapport aux questions environnementales, doit aujourd’hui être gommée.

Il est, en effet, illusoire de penser que les délégués syndicaux en entreprise peuvent, au sein d’instances de régulation traitant de questions salariés / employeurs, représenter et défendre en toute indépendance l’intérêt de la planète, surtout si celui-ci a un impact sur l’emploi ou ses perspectives.

D’un autre côté, la défense de l’environnement est aujourd’hui largement préemptée par des associations et des organisations aux modes d’actions et de représentations parfois contestables. Et dans le même temps, l’État, poussé par la société civile, consommateurs et électeurs, accentue la pression sur les entreprises et développe une législation de plus en plus contraignante en matière environnementale.

Selon un principe qui nous est cher, il nous semble plus constructif de faire de cette contrainte une opportunité de développement et d’y répondre par la créativité, plutôt que de la subir de mauvais gré. Nous préférons l’autorégulation entre acteurs consentants à la réglementation à outrance.

Comme le « dialogue social », le « dialogue environnemental » doit donc se structurer avec des acteurs reconnus et légitimes sur le plan national comme au sein de l’entreprise. Depuis toujours favorables au dialogue, qui reste le meilleur moyen d’éviter les conflits et de progresser, nous avons été parmi les premiers à militer pour avoir des interlocuteurs syndicaux et des délégués du personnel au sein des entreprises. Il nous paraît maintenant nécessaire d’y introduire des « délégués environnementaux », élus par les salariés et éventuellement fédérés en réseaux nationaux.

Nous pensons même qu’à moyen terme, des représentants de la partie prenante « sociétale » - collectivités locales, associations de consommateurs… - auront droit de cité dans nos entreprises. Ce sera là l’aboutissement de notre idée « d’entreprise citoyenne ».

Mais il nous semble que ces enjeux sociétaux sont pour l’instant trop disparates et éclatés pour pouvoir être retranscrits fidèlement et intégrés aux discussions sur l’avenir de nos organisations. Aujourd’hui encore, on le sait, les nécessités écologiques elles-mêmes semblent trop souvent s’opposer aux réalités économiques et sociales. Et l’arbitrage est difficile. Or, le respect de l’environnement n’est pas l’ennemi de l’emploi ou du profit, au contraire. Si, sur le court terme, il est vécu comme un problème, il apparaît, à long terme comme la solution. Il s’agit donc, désormais, de trouver un juste équilibre entre les parties prenantes économiques, sociales et environnementales, pour que chacune des décisions prises par l’entreprise, dans le cadre de cette négociation tripartite, le soit dans le but d’améliorer sa performance globale et de répondre aux grands défis du futur.


1 MESURE POUR CONCILIER UTOPIE ET EQUITE

7. SUPPRIMER L’ARGENT LIQUIDE

Les billets en circulation ont un cycle de vie très limité et une utilisation de plus en plus souvent frauduleuse qui permet le développement d’économies souterraines, parallèles ou occultes. Ils alimentent, entre autres exemples, le trafic de stupéfiants, le travail au noir ou la corruption. En raison d’une traçabilité très faible, cet argent n’est pas soumis au contrôle qui se porte sur les autres types de transactions financières existantes. Mais surtout, il échappe aux prélèvements fiscaux et sociaux et constitue un manque à gagner considérable pour le budget de l’État et le financement de la protection sociale.

Ce sont les raisons pour lesquelles nous sommes partisans de la suppression de l’argent liquide. Sensibles au bouleversement des habitudes et aux traumatismes que cela pourra provoquer, particulièrement pour les populations fragiles ou les personnes âgées, nous préconisons dans un premier temps de ne garder que les pièces, en créant par ailleurs de nouvelles pièces de 10 € et 20 €. Celles-ci seraient suffisamment volumineuses pour éviter qu’une somme significative soit déplacée en toute impunité. De nouvelles technologies, déjà en cours d’expérimentation, pourront, dans un deuxième temps, nous permettre de nous passer de monnaie pour les petits achats de la vie de tous les jours.

La crainte, formulée par certains, d’une surveillance excessive, liée à la traçabilité de ces technologies, pourrait être aisément apaisée par l’utilisation de cartes prépayées et anonymes, comme c’est le cas pour la téléphonie mobile.

Nous sommes bien conscients que l’entreprise est difficile et peut même sembler utopique. Elle demande, par exemple, que tous les citoyens soient « bancarisés » et, surtout, elle n’a de sens, à terme, que si elle est menée au niveau mondial.

Mais les difficultés ne sont-elles pas à la mesure de l’enjeu ? Il s’agit d’abord d’une mesure radicale pour lutter contre le fléau de la drogue et de la corruption qui alimentent nombre de guerres et d’injustices sur la planète. Il s’agit ensuite d’élargir l’assiette des prélèvements à tous ceux qui les doivent, ce qui permet d’imaginer en contrepartie une réduction des déficits publics en même temps qu’une baisse des cotisations et taxes pour les entreprises comme pour les particuliers.

C’est une mesure choc, à la fois symbolique et efficace, et finalement en phase avec la réalité, puisqu’une immense majorité des flux financiers sont aujourd’hui dématérialisés.


A propos du Centre des Jeunes Dirigeants d’entreprise…

Le Centre des jeunes dirigeants d’entreprise, CJD, a été créé en 1938, pour réhabiliter la fonction patronale et mettre l’économie au service de l’Homme. C’est un réseau de 3 300 dirigeants de moins de 45 ans, déployé dans toute la France à travers 105 associations locales. Représentatif de l’économie française en termes de secteur d’activité, il accueille des entreprises de taille moyenne, régionales et créatrices d’emplois.

Son ambition est de promouvoir des idées nouvelles pour rendre l’entreprise à la fois plus compétitive et plus humaine, et d’accompagner dans sa mission tout jeune dirigeant soucieux d’améliorer sa performance et celle de son entreprise. Le CJD a été, au cours de son histoire, très souvent précurseur de changements économiques et sociaux : la formation en alternance, la section syndicale d’entreprise, l’entreprise citoyenne, la performance globale, le développement durable, la diversité…

Le CJD se bat aujourd’hui pour un libéralisme responsable. Il a publié, dans le cadre des élections présidentielles 2007, « 11 propositions pour un libéralisme responsable » et « Redéploiement des aides publiques aux entreprises : Passer à l’offensive pour mieux préparer l’avenir ».

Son action est au service de l’entreprise et indépendante de tout engagement
politique.

« 70 ans d’anticipation du CJD, 7 idées pour révolutionner la France » est le fruit du travail de réflexion conduit par les membres du Bureau National du CJD : Thomas Chaudron, Ghislaine Celdran, Anne-Lise Bouvier, Eric Cantarel Frédéric Chaput, Michel Meunier, Emmanuel Thaunier, Emmanuel Vasseneix, Pierre Berthou, Pierre Voillet, Jean-Luc Sauret, Emmanuelle Pérès avec l’apport de Sylvain Breuzard et Louise Guerre.

La rédaction finale a été réalisée par Bruno Tilliette.

Que tous ici soient vivement remerciés.

source: CJD

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SEPA en Belgique

Les autorités fédérales lancent le SEPA


Le 1er janvier 2009 les services publics fédéraux utiliseront les nouveaux formulaires de virement européen, codes bancaires et numéros de compte pour toutes les transactions financières avec les citoyens et les entreprises

A partir de 2011, nous pourrons payer de la même manière dans tous les pays du SEPA au moyen de virements, domiciliations et cartes bancaires. En effet, il n'y aura plus qu'un seul standard pour tous les paiements scripturaux en Belgique et dans les pays participants. Ce standard porte le nom de SEPA, Single Euro Payments Area, ou espace unique de paiement en euros (*). Le nouveau formulaire de virement est déjà utilisé depuis le 28 janvier 2008.

Les autorités fédérales ont décidé que leurs services appliqueraient déjà les nouveaux formulaires de virement européen dès le 1er janvier 2009. Les autorités belges font ainsi office de pionniers au sein de l'Union européenne. Pour le contribuable, la première modification concrète sera déjà visible à partir de septembre 2008 sur l'avertissement-extrait de rôle.



Le SEPA, cela signifie quoi en pratique ?

Un nouveau numéro de compte et l'utilisation du code BIC

  • Désormais, vous mentionnerez le code IBAN, l'International Bank Account Number, comme identifiant de votre compte. Ce code est constitué de quatre fois quatre caractères. Ainsi, le compte 539-0075470-34 deviendra BE68 5390 0754 7034.
  • Vous devrez également utiliser le code BIC pour les virements. Le Bank Identifier Code ou BIC identifie la banque. Chaque banque en Europe dispose donc de son propre code, comme par exemple BANKBEBB.
  • Le code BIC figure déjà sur vos extraits de compte ou sur les factures du bénéficiaire.

Un nouveau formulaire de virement

  • Pour les virements européens, le nouveau formulaire de virement est utilisé depuis le 28 janvier 2008.
  • Pour les virements belges, le nouveau formulaire sera introduit de manière progressive pendant une période de transition jusqu'au 1er janvier 2011. Jusqu'à cette date, le formulaire belge actuel coexistera avec le nouveau formulaire. Après cette date, seul le formulaire européen subsistera pour tous les virements. Des nouvelles règles seront également d'application :
    • les banques européennes ne pourront pas prélever de commission sur le montant,
    • l'exécution du paiement ne pourra pas excéder trois jours. Ce délai passera à un jour à partir de 2012.

Ce qui change au niveau du formulaire de virement

  • Le nouveau formulaire de virement est rose et rouge.
  • Le volet client est supprimé.
  • La date d'exécution souhaitée remplace la date mémo.
  • Vous devez mentionner votre code IBAN et le code BIC du bénéficiaire.
  • Vous devez mentionner le nom du bénéficiaire.
  • La date de signature du formulaire est supprimée.
  • Les données du bénéficiaire figurent sous celles du donneur d'ordre.

En annexe, vous trouverez une brochure reprenant un exemple du nouveau formulaire.

Domiciliations dans toute la zone SEPA

A l'heure actuelle, vous ne pouvez exécuter des domiciliations qu'en faveur des créanciers en Belgique. A partir du 1er novembre 2009, cela sera possible pour les créanciers établis dans toute la zone SEPA. Cela signifie qu'avec une domiciliation vous pourrez, par exemple, payer la facture d'électricité de votre maison de vacances à l'étranger. La nouvelle domiciliation européenne va également de pair avec de nouvelles règles. Ainsi, vous obtiendrez toutes les informations sur le paiement du créancier quinze jours avant que l'argent ne soit prélevé de votre compte. Vous avez jusqu'à huit semaines après l'encaissement pour le contester (s'il ne s'agit pas d'un montant fixe périodique). Deux nouvelles domiciliations voient également le jour : la domiciliation unique et la domiciliation entre entreprises (business-to-business).

Cartes bancaires

Pour 2011, toutes les cartes bancaires au sein de la zone SEPA seront uniformisées. En d'autres termes, vous pourrez utiliser votre carte bancaire dans la zone SEPA, comme vous le faites maintenant en Belgique.

Les autorités fédérales introduisent ces nouveaux moyens de paiement de manière progressive

A partir de septembre 2008, vous recevrez votre avertissement-extrait de rôle accompagné du nouveau formulaire de virement, qui mentionnera le montant de l'impôt restant dû ou du remboursement dont vous bénéficierez selon le cas. A partir du mois de septembre 2008, le SPF Finances n'utilisera plus que les nouveaux formulaires de virement.

Tous les services publics introduiront progressivement le nouveau formulaire et le nouveau numéro de compte bancaire jusqu'à ce que tous les services soient adaptés au 1er janvier 2009.

Lors de chaque changement de document officiel, les autorités fédérales remettront ou enverront une brochure d'information reprenant de plus amples explications. Les brochures seront également disponibles dans tous les bureaux du SPF Finances accessibles au public, ainsi que dans les bureaux de poste. Les sites web des services publics fédéraux fourniront eux aussi des renseignements.

Vous trouverez plus d'informations sur le site web des autorités belges, www.belgium.be/sepa. Pour des informations plus spécialisées, vous pouvez consulter votre banquier ou le site de la Fédération belge du secteur financier, www.sepabelgium.be.

De qui émane l'initiative ?

L'espace unique de paiements en euro est la conséquence logique de la libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux à l'intérieur de l'Union européenne et rejoint la stratégie de Lisbonne, qui doit promouvoir l'économie des connaissances et davantage de compétitivité en Europe. C'est la raison pour laquelle la Commission européenne a créé un cadre juridique, qui supprime les barrières entre les différents pays et harmonise les réglementations en matière de services de paiement en Europe (Directive 2007/64/CE du Parlement européen et du Conseil concernant les services de paiement dans le marché intérieur, modifiant les directives 97/7/CE, 2000/12/CE, 2002/65/CE, 2005/60/CE et 2006/48/CE). Pour le 1er novembre 2009, la directive doit être transposée dans la législation belge. La Commission européenne au travers du Commissaire Charlie McCreevy, direction générale marché intérieur et services, a demandé un effort particulier aux ministres européens des Finances. Un point SEPA a donc systématiquement été mis à l'ordre du jour des réunions ECOFIN.

Vu l'impact sur l'ensemble de notre société, un Steering Committee sur l'avenir des moyens de paiement a été créé en Belgique, sous la présidence du gouverneur de la Banque nationale de Belgique, pour accompagner l'introduction des nouveaux moyens de paiement européens. Ce comité rassemble toutes les parties concernées : les ministres du gouvernement fédéral et des gouvernements communautaires et régionaux, les plus hauts représentants du secteur bancaire, de La Poste, des entreprises et des associations de consommateurs. Ensemble, ils ont élaboré un plan de migration pour la Belgique. Le Conseil des ministres vient d'approuver le volet de l'exécution au sein des services publics fédéraux.

(*) Quels pays participent au SEPA ?

Il s'agit des 27 pays de l'Union européenne ainsi que ceux de l'Association européenne de libre échange.

UE : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Danemark, Espagne (avec les îles Canaries, Ceuta et Melilla), Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal (avec les Açores et Madère), Roumanie, Royaume-Uni (avec Gibraltar et Irlande du Nord), Slovaquie, Slovénie, Suède et Tchéquie.

AELE : Islande, Liechtenstein, Norvège et Suisse.

Les territoires français d'outre-mer comme la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane française et la Réunion participent aussi, les autres régions non. Andorre, les îles Féroé, le Groenland, Monaco, Saint-Marin, la cité du Vatican, les îles anglo-normandes et l'île de Man ne font pas partie du SEPA.




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