samedi 26 juillet 2008

Le vote électronique

Que l'on soit pour ou contre, la marche du temps est inéluctable. Imagine-t-on un instant encore que l'on puisse décider de supprimer ou d'interdire l'usage du GSM ? Pourtant, il y a quinze ans les antennes de la téléphonie mobile étaient embryonnaires : « (...) en Belgique, c'est en 1994 que le premier réseau GSM (proximus) est déployé. (...) parallèlement au déploiement du GSM en Belgique, en 1994, la société Netscape allait donner un tour spectaculaire à un réseau de transmission de données, appelé Internet, en diffusant le premier logiciel de navigation grand public, articulé sur le protocole http et communément appelé web.»

Parmi les freins à cette marche vers l'avant, on peut citer l'environnement économique (les crises diverses comme celles du pétrole, du subprime, de l'Internet), les convictions philosophiques (l'écologie par exemple) ou politiques.

On votera donc de façon électronique à l'avenir et le système politique met en place, de façon progressive, tout le cadre légal qui doit accompagner l'expression des choix de la population. Voici sa dernière communication à ce sujet (un clic sur l'image l'agrandit) :



1 commentaire:

Anonyme a dit…

L'argument "La marche du temps est inéluctable" est un peu court.
Il existe de nombreux exemples de "progrès" abandonnés car ils se sont révélés néfastes : on peut citer les bienfaits des pommades radioactives, très en vogue au début du XXe siècle, ou plus récemment le bonheur de l'isolation par l'amiante ou de l'additif de plomb dans l'essence...

Le vote électronique pose des problèmes éthiques non encore résolus : il est impossible de contrôler son bon fonctionnement en raison de l'anonymat du vote.
Ce soi-disant progrès est en fait un retour en arrière vers une époque où le peuple n'exerçait aucun contrôle sur les dirigeants. Or, en démocratie les dirigeants sont des représentants du peuple et le peuple doit avoir le contrôle sur le mode de désignation.

S'obstiner à imposer un mode électoral opaque c'est prendre le risque de la perte de confiance des électeurs dans le système électoral.