lundi 17 mars 2008

Le subprime, suite ...




JP Morgan Pays $2 a Share for Bear Stearns


Published: March 17, 2008

In a shocking deal reached on Sunday to save Bear Stearns, JPMorgan Chase agreed to pay a mere $2 a share to buy all of Bear — less than one-tenth the firm’s market price on Friday.


Mark Lennihan/Associated Press

The headquarters of Bear Stearns on Madison Avenue in Manhattan.

As part of the watershed deal, JPMorgan and the Federal Reserve will guarantee the huge trading obligations of the troubled firm, which was driven to the brink of bankruptcy by what amounted to a run on the bank.

Reflecting Bear’s dire straits, JPMorgan agreed to pay only about $270 million in stock for the firm, which had run up big losses on investments linked to mortgages.

JPMorgan is buying Bear, which has 14,000 employees, for a third the price at which the smaller firm went public in 1985. Only a year ago, Bear’s shares sold for $170. The sale price includes Bear Stearns’s soaring Madison Avenue headquarters.

source :


The Bear Stearns Companies, Inc. (NYSE : BSC) est la maison mère de Bear, Stearns & Co. Inc., une des plus grandes banque d'investissement, d'échange de valeur mobilière et agent de change. Ses principaux secteurs d'activités, sur la base des contributions 2006, sont : marché de capitaux (80%), gestion de patrimoine (10%) et services de compensation (12%).

A propos

La société fut fondée en 1923 par Joseph Bear, Robert Stearns, et Harold Mayer en tant que société de trading à fonds propres. Sa clientèle se compose de corporations, institutions, gouvernements et particuliers. L'activité de la société inclue la finance d'entreprise, les fusions et acquisitions, sociétés côtées en bourse et ventes à revenu fixe, commerce et recherche, services aux clients privés, produits dérivés, marché international et contrats à terme (futures en anglais), gestion d'actifs et services de placement.

Le siège social est situé au 383 Madison Avenue, entre E. 46th Street et E. 47th Street à Manhattan (New York). La société emploie actuellement plus de 15 500 personnes à travers le monde. La société est également implantée à Atlanta, Boston, Chicago, Dallas, Denver, Houston, Los Angeles, Irvine, San Francisco, San Juan, Whippany, NJ et St. Louis. A l'étranger, la société aussi implantée à Londres, Beijing, Dublin, Hong Kong, Lugano, Milan, São Paulo, Shanghai, Singapore, et Tokyo.

Entre 2005-2007, Bear Stearns fut reconnue comme la "Plus Admirable" (Most Admired) société de valeur mobilière, par l'étude du magazine Fortune "America's Most Admired Companies", et seconde parmi les sociétés de sécurité. L'étude annuelle constitue un classement prestigieux révélateur du talent des employés, de la qualité de la gestion et de l'innovation. Cependant, en mars 2008, l'action de la société perd 80% de sa valeur, soit un retour en arrière de 10 ans, en relation avec la crise des prêts immobilier dits subprime.

Le 14 mars 2008, la société annonça un plan de financement d'urgence par la Fed.

Le 16 mars 2008, annonce de l'acquisition de Bear Stearns par JPMorgan Bank à $2 l'action !


JPMorgan Chase achète Bear Stearns pour la somme dérisoire de 236 millions de dollars


Mis en ligne le 17/03/2008 à 01:12

WASHINGTON (AFP)


La banque commerciale américaine JPMorgan Chase a annoncé dimanche qu'elle rachetait pour la somme dérisoire d'environ 236 millions de dollars la banque d'affaires Bear Stearns, menacée de faillite, et qu'elle avait renflouée en catastrophe vendredi.
Les conseils d'administrations des deux entreprises ont approuvé la transaction, par échange d'actions, qui valorise chaque titre Bear Stearns à seulement deux dollars, a précisé JPMorgan Chase dans un communiqué.
L'action Bear Stearns a fini la semaine à 30 dollars, vendredi.
L'opération valorise Bear Stearns à seulement 236 millions de dollars, alors que sa valeur boursière s'élevait encore à 3,54 milliards de dollars, vendredi, a calculé le Street Journal dans son édition en ligne.
Par ailleurs, JP Morgan a indiqué, qu'à effet immédiat, elle "garantissait les obligations commerciales de Bear Stearns et de ses filiales et que sa direction assurait la supervisons de ses opérations".
L'opération doit être close "d'ici à la fin du deuxième trimestre 2008", a précisé l'établissement financier.
Elle a été d'ores et déjà été approuvée par la Réserve fédérale, qui a par ailleurs accepté de "financer jusqu'à 30 milliards de dollars d'actifs moins liquides de Bear Stearns", c'est-à-dire ses actifs les plus longs à vendre.
"JPMorgan se tient derrière Bear Stearns", a commenté Jamie Dimon, PDG de JPMorgan Chase. "Les clients de Bear Stearns et ses contreparties doivent se sentir rassurés par le fait que JPMorgan garantisse les risques de contreparties de Bears Stearns", a-t-il martelé, cité dans le communiqué.
Cette transaction express, à laquelle le département au Trésor est associée, a notamment pour but d'éviter qu'une crise de confiance ne gagne le système financier international, expliquait plus tôt le Wall Street Journal dans son édition en ligne.
Bear Stearns est l'une des cinq banques d'investissement de Wall Street et une faillite de ce groupe pourrait, par un effet de domino, avoir des conséquences désastreuses pour nombre d'autres établissements.
Vendredi, la banque d'investissement new-yorkaise, en grande difficultés financières, avait dû solliciter l'aide de la banque fédérale américaine (Fed) pour faire face à une crise de liquidités aiguë et avancé à lundi la publication de ses résultats pour le premier trimestre.
Ses chiffres tomberont la veille de ceux de Goldman Sachs et de Lehman Brothers et deux jours avant ceux de Morgan Stanley, des banques également victimes, à des degrés divers, de l'effondrement des produits adossés aux emprunts hypothécaires à risques.

source : la libre.be


L'ECHO

La crise Bear Sterns fait craindre que le pire soit encore à venir

La banque d'investissement new-yorkaise a dû solliciter l'aide de la Fed pour faire face à une crise de liquidités aiguë. L'affaire a créé une onde de choc dans tous les marchés du monde. Les autorités américaines n'étaient plus intervenues aussi directement dans les affaires d'une compagnie privée depuis dix ans. Cette mobilisation n'empêche pas les spécialistes de craindre le pire

(afp) - La quasi-faillite du géant américain de la finance Bear Sterns, renfloué d'urgence par la Réserve fédérale vendredi, fait craindre que le pire soit encore à venir dans la crise mondiale du crédit.

La banque d'investissement new-yorkaise a dû solliciter l'aide de la Fed pour faire face à une crise de liquidités aiguë et avancer à lundi la publication de ses résultats pour le premier trimestre.

Ces chiffres tomberont la veille de ceux de Goldman Sachs et de Lehman Brothers, et deux jours avant ceux de Morgan Stanley, également victimes, à des degrés divers, de l'effondrement des produits adossés aux emprunts hypothécaires à risque.

Vendredi, la Fed s'est engagée à "fournir les liquidités nécessaires pour faciliter un fonctionnement harmonieux du système financier", une initiative soutenue par la Maison Blanche.

"Il y a une convergence de risques sur le marché immobilier résidentiel et de risques financiers qui nécessite une action inhabituelle", a expliqué sur CNBC vendredi le président George Bush, pour justifier le sauvetage de Bear Stern avec de l'argent public.

Les autorités américaines n'étaient plus intervenues aussi directement dans les affaires d'une compagnie privée depuis dix ans, lorsqu'elles avaient forcé les grandes banques du pays à sauver le fonds spéculatif Long-Term Capital Management (LTCM), dont une faillite aurait été lourde de conséquences.

Cette mobilisation n'empêche pas les spécialistes de craindre le pire.

"Evidemment, l'histoire Bear Sterns a nourri les craintes qu'elle pourrait ne pas être le seul établissement à connaître de tels problèmes", a indiqué Gregory Drahuschak, analyste de Janney Montgomery Scott.

Bear Stearns est l'une des cinq banques d'investissement de Wall Street et une faillite de ce groupe pourrait, par un effet de domino, avoir des conséquences désastreuses pour nombre d'autres banques.

L'affaire "a créé une onde de choc dans tous les marchés du monde", a ajouté Sherry Cooper, économiste en chef de BMO Capital Markets.

"Non seulement parce qu'il s'agit d'un nouveau cas où on se disait +elle est trop grande pour s'effondrer+, mais aussi parce qu'il a des implications fortes en terme d'effet domino dans le secteur déjà affaibli des services financiers, et au-delà", a-t-elle dit.

L'action Bear Stearns a plongé vendredi, perdant 47%, les investisseurs ayant déjà été ébranlés la veille en apprenant que Carlyle Capital Corporation (CCC), une filiale du roi des fonds, avait fait défaut sur 17 milliards de dette.

David Rubenstein, l'un des trois fondateurs de Carlyle, a en outre déclaré au Washington Post que les turbulences actuelles sur les marchés "sont plus profondes que tout ce que l'on a vu depuis la Dépression".

"Il est temps d'arrêter de faire semblant", a résumé Bob Eisenbeis, économiste monétaire en chef de Cumberland's Advisors et ancien vice-président exécutif de la Fed d'Atlanta.

"Depuis août dernier, les assertions au sujet des turbulences sur les marchés faisaient référence à un problème temporaire de liquidités (...) il est temps de prendre du recul et de reconnaître que la situation actuelle n'est pas un problème de liquidités", a-t-il ajouté.

"Il s'agit plutôt d'une incertitude concernant la qualité des actifs, c'est-à-dire un problème de solvabilité", a-t-il conclu.

19:21 - 15/03/2008
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http://www.lecho.be/article/article.6512229

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