jeudi 31 janvier 2008

86400 secondes par jour, ne les gaspillez pas ...

Ne croyez pas que j'aie des idées morbides mais si cela peut aider, ne fut-ce qu'une personne, le but sera déjà atteint. N'hésitez pas à lire Les idées reçues sur le suicide sur le site du Centre de Prévention du Suicide. Ma drogue personnelle : le sport et le squash en particulier.

Mythes / préjugés


Voici quelques «fausses vérités» à propos du suicide ! Mieux vaut les oublier au plus vite…

FAUX

VRAI

"La personne qui en parle ne le fait pas".

75% des personnes décédées par suicide l’avaient annoncé. Quasi personne ne se suicide sans avoir fait connaître son désespoir à quelqu’un.

"Elle n’a pris que 10 comprimés, c’est du cinéma".

Toute tentative de suicide est un appel de détresse à prendre au sérieux.

"L’amélioration consécutive à une tentative de suicide signifie que le risque est passé".

La grande majorité des récidives se produit dans les mois qui suivent la tentative de suicide.

"C’est héréditaire",

Le suicide n’est pas héréditaire. Ce qui est vrai, c’est qu’un suicide dans une famille peut influencer les autres membres de la famille.

"C’est les nerfs".

Le suicide n’est pas une maladie nerveuse mais l’expression d’une souffrance engageant la personne toute entière.



Que se passe-t-il dans le corps de quelqu’un qui «stresse » ?

O.K., c’est un peu de la médecine, un peu de la biochimie, mais pour résumer, ce sont des signaux d’alarme et quand ils s’annoncent, il vaut mieux les comprendre très vite et réagir. Ce n’est pas pour rien qu’on parle notamment d’une «poussée d’adrénaline» ! ! !


Le cerveau déclenche alors un signal d’urgence et informe l’organisme du déséquilibre via des hormones véhiculées par le sang. Ces hormones agissent directement sur les organes qui nous permettent de réagir au stress.

Le cœur bat plus vite et plus fort, la tension artérielle monte, l’irrigation sanguine est meilleure tant au niveau des muscles qu’au niveau du cerveau.
Le taux du sucre sanguin s’élève, donnant ainsi aux muscles et au cerveau toute l’énergie nécessaire pour répondre en urgence. La conscience des événements et des objets environnants s’aiguise et la vigilance s’accroît, ce qui nous permet de prendre les décisions d’urgence». (Le stress, nécessaire mais pas fatal, Guide Solidarité Santé, avril 2000).

Ce genre de réaction, lorsqu’elle est une adaptation, une compensation à un événement stimulant - «négatif » (examen, panique au volant, coup, …) ou «positif » (coup de foudre, joie intense, …) – aide à le surmonter. Le fonctionnement revient au calme après disparition de la cause.

Explications :
«Un message de stress part de la région stimulée (peau, muscles, organes des sens, organes digestifs, …) pour arriver jusqu’au cerveau.

Mais il arrive qu’un tel état de stress devienne permanent, provoquant ainsi en continu cette batterie de phénomènes physiologiques, physico-chimiques, jusqu’à «épuisement » du système.

La chronicité du stress fait alors basculer la personne d’une phase de «compensation» (stress «positif») à une phase de «décompensation» (stress « négatif»). Ce peut être le cas quand la cause du stress ne disparaît pas et que la personne continue à le ressentir comme insoutenable.

Exemple :
disputes perpétuelles entre parents, image de soi défaillante, conflit continu avec les parents, identité sexuelle mal assumée, harcèlement au travail, …

Le stress excessif et continu peut provoquer des pathologies ; les conséquences peuvent aller de maladies à composantes psychosomatiques (ulcères, maladies de peau, crises d’asthme, …) au suicide en passant par la toxicomanie, la dépression…

source : IFeelGood.be

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