dimanche 3 février 2008

Le Web 2.0 vu par KPMG chez Références

Technologies / Une étude de KPMG : Les entreprises s’ouvrent aux outils labellisés Web 2.0


SITES « WIKI » et autres réseaux de liens sociaux ont la cote. Les entreprises commencent à s’y préparer.

Alors que diverses études continuent de s’intéresser aux implications du courriel dans le monde du travail et son organisation, le groupe de consultance KPMG porte son regard plus en avant en lorgnant l’arrivée de nouvelles technologies dites du « web 2.0 ». A savoir, cet internet de deuxième génération, plus interactif car favorisant le partage d’informations entre les internautes, à l’instar des sites « wiki » (dont le contenu est modifiable par les visiteurs autorisés, comme l’encyclopédie en ligne Wikipédia par exemple), des sites de réseaux sociaux (de type Facebook ou LinkedIn), ou encore du fameux monde virtuel Second Life, entre autres.

« Comme le courriel qui a entraîné une cyber-révolution dans le milieu du travail, ces technologies modifieront substantiellement la façon de faire des entreprises, estimait-on récemment chez KPMG. Etant donné l’engouement de la “génération Y” à l’égard de ces nouveaux médias sociaux numériques, les entreprises manqueraient de perspicacité en sous-estimant l’incidence de ces nouvelles technologies sur les modes de communication de l’avenir et sur les occasions qui en découleront. »

Afin d’en savoir davantage, l’entreprise a sondé 472 responsables d’entreprises dans le monde, en partenariat avec The Economist Intelligence Unit. Les constats sont éloquents puisque, manifestement, de nombreuses retombées positives sont attendues du déploiement accru de ces outils labellisés « web 2.0 ». En clair, quelque 70 % des répondants estiment que ces nouveaux outils aideront (ou ont déjà aidé) leurs employés à travailler de manière plus efficace. Les proportions sont plus importantes encore s’agissant de l’impact positif sur l’innovation (75 % de réponses favorables), étant entendu que le web 2.0 est précisément conçu pour favoriser la communication et la circulation de l’information entre ses utilisateurs.

Le propos est d’ailleurs largement confirmé par le fait que 86 % des personnes interrogées sont d’avis que ces outils et technologies aideront leurs entreprises à partager la connaissance de manière plus efficace.

Besoin de sécurisation

Mais de quels outils parle-ton ? Des blogs (qui seraient utilisés de manière quotidienne par 52 % des répondants), des sites de réseaux professionnels ou sociaux (utilisés par 47 % d’entre eux) et des sites « wiki » (44 %) essentiellement. Quant aux podcasts (téléchargements multimédias) et les flux RSS (informations continues), ils seraient respectivement utilisés chaque jour par 37 % et 41 % des personnes sondées.

Ceci étant, ces technologies ne sont pas exemptes de risques. Et dans les entreprises, on en est apparemment bien conscient. « Plus de la moitié des répondants affirment que la protection et la sécurisation des données critiques constituent les principales barrières à l’adoption de ces outils », souligne-t-on chez KPMG où l’on constate que les difficultés relatives à l’évaluation de l’impact de ces technologies constituent le plus sérieux obstacle à leur implémentation à plus large échelle dans les entreprises. Il ressort d’ailleurs de l’enquête que les entreprises n’ont pas encore pris les mesures de prévention adéquates de manière systématique, sur le plan de la gestion des risques au sens strict ou de la gouvernance. Mais le défi est évidemment à l’ordre du jour, dans les prochains mois au plus tard pour nombre d’entre elles.

Notons à cet égard que les sociétés des secteurs financiers et des technologies de l’information figurent parmi les plus attentives à ces risques, la majorité d’entre elles ayant déjà pris des mesures, les autres envisageant de le faire dans les deux ans.

source : Références.be
KPMG
KPMG est un réseau mondial de prestations de services d'audit (Audit), fiscaux (Tax) et de conseil (Advisory) dédiés aux entreprises du monde entier. Il est le quatrième réseau mondial en terme de CA après respectivement PwC, Deloitte et EY. En 2006, KPMG emploie près de 104 000 personnes dans 144 pays et génère 16,9 milliards de dollars de revenus. KPMG est n°1 sur le marché français et japonais et n°2 sur le marché chinois. Il occupe une position de leader sur le marché de l'audit des établissements de crédit. Il compte par exemple Citigroup, HSBC, Deutsche Bank comme clients.

Pour la suite, voir Wikipédia.org...


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Les entreprises n’ont pas leur place dans les sites web 2.0 ou collaboratif. Comme sa dénomination l’indique, le web 2.0 ou collaboratif est généré par tout un chacun. Les professionnels de la communication sont emputés de leur travail certes. Mais s’ils interviennent ils vont biaiser les remarques légitimes de tout un chacun.

Vous citez Wikipedia. Mais la fondation Wikipedia est justement a l’inverse des volontés des agences de communication (pas d’appat du gain, pas de prestige de marque, tout le monde a légitimement le droit d’intervenir dans un sens comme dans l’autre).

Si les professionnels de la communication interviennt dans ces sites collaboratifs, il faudra repenser un web plus transparent et moins orienté.

D’autant plus qu’il n’existe pas de “label web 2.0″.