vendredi 12 décembre 2008

Effort de 10.000 $ (7.600 €) par citoyen suisse rien que pour UBS !!!

Controverses [modifier]

  • En 1996, la Suisse suscite l'indignation internationale suite à l'attitude des autorités et des banques durant la Seconde Guerre mondiale suite à l'affaire des fonds en deshérence. L'un des cadres supérieurs d'UBS lâche le terme de « peanuts » pour qualifier le montant que la banque doit rendre aux descendants des Juifs tués dans les camps de concentration et qui avaient placés leur réserve dans les banques suisses, dont l'UBS. L'indignation est telle que les deux grandes banques suisses (UBS et Crédit Suisse) réexaminent l'ensemble des avoirs déposés par leurs clients et déclarent que la somme des fonds en deshérence s'élève à 87 millions. Les organisations juives déclarent cette enquête inacceptable, à la suite de quoi les plaintes et les boycotts se multiplient. Le 13 août 1998, les organisations juives abandonnent leurs poursuites en échange de 1,2 milliard de dollars. C'est l'accord global.
  • En avril 2005, la filiale de l'UBS à Warburg a perdu un procès pour discrimination et harcèlement sexuel qui l'opposait à Mme Zubulake. La plaignante a convaincu le jury que son supérieur immédiat s'était moqué de son apparence physique auprès de collègues. La preuve de la destruction de documents électroniques compromettants par l'UBS a pu être apportée par l'accusation, ce qui s'est vraisemblablement avéré déterminant pour l'issue du procès. L'UBS a été condamnée à payer la somme de 9,1 millions de dollars à titre de dommages-intérêts et à 20,2 millions de dollars d'amende. Ce cas fait école dans le domaine des ressources humaines et de l'archivage informatique en raison de l'impossibilité de l'UBS à présenter les originaux des documents fournis par la défense.
  • Le 9 septembre 2005, l'UBS a gagné en Inde un procès en appel qui l'opposait au Securities and Exchange Board of India (SEBI). La SEBI alléguait que l'UBS ait joué un rôle dans le lundi noir de 2004 - la chute des marchés qui a fait suite à la défaite du gouvernement aux élections législatives en Inde. La décision du SEBI du 17 mai 2005 avait interdit l'UBS de créer ou prolonger des bons pendant un an, mais cette interdiction a maintenant été levée suite à la décision en appel.
  • Juin 2008 : Bradley Birkenfeld, un ancien cadre d'UBS, plaide coupable pour avoir aidé un milliardaire américaine à cacher 200 millions de dollars en Suisse par l'intermédiaire du secret bancaire. Il indique durant le procès que ces pratiques étaient « tolérées, voire encouragées » par la grande banque. La pression s'amplifie sur celle-ci ; elle risque en effet des perquisitions et on menace de lui retirer sa licence bancaire américaine; la banque ne pourrait dès lors plus exercer d'activités financières sur l'ensemble du continent, ce qui serait catastrophique pour son développement. Le « New York Times » titre en une que la banque risque de lever le secret bancaire pour éviter d'avoir affaire à la justice; les fraudeurs américains retirent alors massivement leurs avoirs de peur d'être dénoncés. La banque est par la suite auditionnée devant le Sénat américain, et au vue des menaces qui planent sur elle, elle se résigne à s'excuser et promet de collaborer avec la justice américaine.
  • Octobre 2008 : le « Matin Dimanche », un hebdomadaire suisse, révèle que l'UBS finance chaque année massivement le parti politique suisse UDC, actuellement au pouvoir, à hauteur de 2 millions de francs suisses rien que pour l'année 2008, ce qui représente une somme importante pour un petit pays comme la Suisse. Ceci s'expliquerait par le fait que l'ancien dirigeant d'UBS était « ami » avec Christophe Blocher, le leader de l'UDC, comme le révèle le même hebdomadaire une semaine plus tard, mais aussi par le fait que le fameux parti défend des positions ultralibérales, ce qui faciliterait les intérêts de la première banque du pays.
  • Le 5 novembre 2008, les autorités suisses annoncent un plan de sauvetage pour l'UBS. Celle-ci avait en effet perdu 40 milliards de francs dans la crise des subprimes suite à une gestion aventureuse de son ancien directeur général, faisant de celle-ci la banque la plus touchée de la planète par les crédits hypothécaires américains. Mais c'est surtout le retrait massif des avoirs des clients suisses, suite à une perte de confiance envers l'institution et aux scandales qui l'ont touchés durant l'année 2008, qui ont mené la banque à une quasi-faillite par manque de liquidité. Le plan de sauvetage proposé consiste à injecter 6 milliards de dollars en actions et à racheter les crédits pourris à hauteur de 60 milliards de dollars par la BNS. Les opposants à ce sauvetage dénonce le fait que c'est désormais la BNS, et donc les citoyens suisses, qui vont souffrir directement du danger dessubprimes ; ils auraient préféré une nationalisation partielle de la banque. Ils critiquent également le fait que dans le pays le plus démocratique de la planète, ni les citoyens, ni le parlement n'ont eu leur mot à dire, alors que les conséquences sont importantes vu que chaque citoyen s'endette par ce plan de 10 000 dollars. Le président du parti socialiste, Christian Levrat, ajoute que le prêt de 6 milliards de dollars est soumis à un intérêt aux conditions du marché, alors qu'il aurait fallu selon lui le soumettre à un intérêt plus élevé pour sanctionner la banque de sa mauvaise gestion. Vu les conditions extrêmement avantageuses pour la banque, il va jusqu'à affirmer que c'est l'UBS qui aurait soumis les conditions de ce plan de sauvetage.

source : Wikipedia

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