dimanche 16 décembre 2007

Structured Investments Vehicles


CITIGROUP, nouveaux déboires

(AOF Agence Option Finance, une source d'informations financières française en ligne issue du journal Option Finance )

Les banques ne peuvent plus se cacher. La crise du "subprime" a provoqué une nouvelle secousse sur le marché qui a déstabilisé un peu plus les investisseurs. Cette fois-ci, l'épicentre est à chercher du côté de Citigroup. La banque américaine a fait part hier de sa décision d'intégrer 49 milliards de dollars de véhicules d'investissements structurés (SIV) à son bilan, afin de soutenir ces conduits, jusqu'ici soigneusement tenus à l'écart des comptes du groupe. Résultat, l'action Citigroup perd 1,48% à 30,55 dollars et affiche l'une des plus fortes baisses du Dow Jones.

Ces fameux SIV (Structured Investments Vehicles), créés en 1998 par Citigroup lui-même et dont il a été un fervent consommateur, se sont effondrés en même temps que le marché du crédit immobilier à risques. Dans le cas de la première banque américaine, les véhicules concernés sont passés d'une valeur de 87 milliards de dollars en août, à seulement 49 milliards aujourd'hui.

D'après le groupe, c'est la menace d'une dégradation de la part des agences de notation qui a poussé Citigroup à prendre cette mesure. Mais il semble qu'elle ait été vaine : à peine la banque avait-elle rendu publique sa décision que Moody's abaissait sa note principale de Aa2 à Aa3.

La banque tient cependant à se montrer rassurante et affirme que 35 milliards de dollars sont nécessaires au fonctionnement de ces SIV jusqu'à fin 2008 et qu'ils ne devraient pas nécessiter de nouvel apport de liquidités pour les renflouer.

Citigroup n'est pas la seule banque dans cette situation. En Europe, plusieurs établissements ont déjà eu recours à cette opération. HSBC à Londres et Rabobank aux Pays-Bas ont déjà intégré des SIV à leur bilan. Tandis qu'en France, Société Générale a volé au secours de son SIV PACE en inscrivant 4,3 milliards de dollars à son actif.

Aux Etats-Unis, le projet de "super conduit" destiné à financer ces fonds en difficulté a, pendant quelque temps, laissé penser que ces opérations d'intégration ne seraient pas nécessaires. Aujourd'hui, les valeurs financières, quelle que soit leur origine, semblent contraintes d'absorber les risques qu'elles ont diffusés dans le marché et le projet de "super conduit", déjà très critiqué par les investisseurs, apparaît de moins en moins nécessaire.

source : Boursorama

Citigroup prend en charge 49 milliards USD d'actifs dépréciés

La première banque américaine, Citigroup, a annoncé qu'elle allait rapatrier dans son bilan 49 milliards d'actifs dépréciés provenant de sociétés d'investissement actives dans le secteur des subprimes, ce qui n'a pas empêché l'agence de notation Moody's d'abaisser sa note. Citigroup a annoncé jeudi soir qu'elle avait décidé de prendre à sa charge en consolidant dans son bilan un total de 49 milliards de dollars d'actifs appartenant à des véhicules financiers (SIV) placés sous son contrôle.

(afp) - La valeur de ces actifs est passée de 87 milliards de dollars en août à 49 milliards actuellement, a indiqué la banque dans un communiqué. Elle a précisé que la valeur liquidative totale de ces actifs était actuellement de 35 milliards de dollars et que cette opération ne devrait pas nécessiter un nouvel apport en liquidités pour renflouer ces SIV.
Citigroup a indiqué qu'elle avait pris cette décision après les avertissements lancés par les agences de notation Moody's et Standard and Poor's sur un possible abaissement des notes des SIV dont les actifs sont placés dans le secteur des crédits immobiliers à risque (subprime).
Cette annonce a toutefois immédiatement provoqué un abaissement de Aa2 à Aa3 de la note principale de Citigroup par l'agence de notation Moody's.
Celle-ci a précisé qu'elle estimait que les ratios de capitalisation de Citigroup allaient rester faibles en raison notamment de l'obligation de la banque de passer en charge une quantité importante d'actifs liés à ses activités dans le secteur des subprime.
Le passage de ses actifs en charge va également intervenir alors que les revenus de la banque vont subir l'impact du ralentissement de l'économie américaine, souligne Moody's.
Citigroup a toutefois indiqué dans son communiqué qu'elle envisageait de rétablir ses ratios de capitalisation d'ici le 2e trimestre 2008.

08:47 - 14/12/2007
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Citigroup va consolider ses SIV dans son bilan

07h57 | 14/12/2007 - © Reuters

 Citigroup va consolider ses SIV dans son bilan

Citigroup compte consolider dans son bilan pour 49 milliards de dollars de véhicules d'investissement structuré (SIV) dont les notes sont menacées de dégradation par les agences financières. La première banque américaine précise être parvenue à ramener les actifs de ces SIV, net de trésorerie, à 49 milliards de dollars actuellement contre 87 milliards en août, tout en maintenant la qualité de crédit du portefeuille. /Photo d'archives/REUTERS/Shannon Stapleton - © REUTERS

Citigroup a l'intention de consolider dans son bilan pour 49 milliards de dollars de véhicules d'investissement structuré (SIV) dont les notes sont menacées de dégradation par les agences financières.

La décision de la première banque américaine intervient alors que les SIV peinent à accéder à de nouveaux financements et qu'ils voient se déprécier leurs actifs, qui incluent entre autres des crédits aux particuliers.

Citigroup précise dans un communiqué être parvenue à ramener les actifs de ces SIV, net de trésorerie, à 49 milliards de dollars actuellement contre 87 milliards en août, tout en maintenant la qualité de crédit du portefeuille.

Le groupe s'engage donc dans une démarche de rapatriement des SIV dans le bilan pour laquelle ont déjà opté plusieurs établissements européens, notamment HSBC Holdings et la banque néerlandaise non cotée Rabobank ces dernières semaines.

Moody's et Standard & Poor's ont annoncé récemment envisager d'abaisser les notes senior de nombreux SIV.

Citigroup explique qu'il intervient pour soutenir ses SIV en raison de la diminution de la liquidité sur le marché des billets de trésorerie adossés à des créances titrisées et celui des obligations à moyen terme.

Avant le déclenchement de la crise du crédit cet été, les SIV avaient pour habitude de se financer sur ces marchés pour investir dans des titres à plus longue échéance et mieux rémunérés.

Christian Plumb, version française Marc Angrand

source : Le Point.fr

Citi, l'ex Citigroup, choisit en interne ses nouveaux dirigeants

La banque américaine Citigroup récemment rebaptisée Citi va être désormais dirigée par Vikram Pandit, l'actuel responsable de la clientèle institutionnelle. Elle se serait par ailleurs débarrassée discrètement au cours des deux derniers mois de plus de 15 milliards de dollars d'actifs, détenus hors-bilan à travers des structures dédiées.

Ce seront donc des hommes de l'interne : le géant financier américain Citigroup a annoncé ce mardi soir la nomination comme directeur général, donc patron opérationnel, de Vikram Pandit, l'actuel responsable de la clientèle institutionnelle.

A la présidence du conseil d'administration, c'est Sir Win Bischoff qui va remplacer l'ancien secrétaire au Trésor Robert Rubin, qui assurait l'intérim.

La banque avait été décapitée avec le départ forcé de son patron Charles Prince, accusé d'avoir mal géré la crise du subprime, ces prêts hypothécaires à haut risque auxquels étaient adossés de nombreux instruments financiers vendus à tous les grands établissements financiers de la planète et qui ont déclenché depuis cet été une tempête boursière et financière, touchant notamment de plein fouet Citi.

Par ailleurs, la banque américaine s'est débarrassée discrètement au cours des deux derniers mois de plus de 15 milliards de dollars d'actifs, détenus hors-bilan à travers des structures dédiées, croit savoir le quotidien Financial Times qui a dévoilé l'information sur son site internet. De son côté, le New York Times estime que les SIV de Citigroup supportent 66 milliards de dollars d'actifs contre 80 milliards fin septembre.

Citigroup est l'établissement américain qui a fait le plus large usage de ces structures, baptisées en anglais "structured investment vehicle" (SIV) et dont les problèmes de liquidité inquiètent de plus en plus les marchés. Le quotidien, qui cite des personnes proches du dossier, affirme que les actifs de ces SIV ont été cédés à des investisseurs de second rang. L'initiative de Citigroup, si elle devait être confirmée, est d'autant plus surprenante que la banque américaine est l'un des grands établissements qui a porté sur les fonds baptismaux un "superfonds" destiné à racheter les actifs de qualité de ces SIV qui n'arrivent pas à trouver preneurs. Ce fonds, qui a été créé sous la pression du Trésor américain, pourrait commencer ses activités à la mi-janvier avec des ambitions réduites, affirme de son côté le New York Times, qui fait lui aussi état d'une stratégie alternative de Citigroup, passant par le rachat d'une partie des actifs de ces SIV.

D'autres banques, comme HSBC, ou plus récemment la Société Générale, ont fait le choix de réintégrer ces structures dans leur bilan, au risque d'une dégradation de leurs ratios prudentiels.

source : La Tribune.fr



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