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ING: bénéfice net en hausse au T3, crise du crédit aura «impact négligeable»

Amsterdam (AWP/AFX) - Le groupe de bancassurance néerlandais ING a annoncé mercredi un bénéfice net de 2,306 milliards d'euros au troisième trimestre, en hausse de 46,8% par rapport à il y a un an, et assuré que la crise du crédit avait un «impact négligeable» sur ses activités à long terme.

Les résultats d'ING sont bien au-delà des prévisions des analystes interrogés par l'agence d'information économique Thomson Financial, qui tablaient sur un bénéfice net de 1,93 milliard d'euros, contre 1,571 milliard d'euros au troisième trimestre 2006.

Ils s'expliquent par des gains exceptionnels liés à la vente de ses activités de courtage des assurances aux salariés en Belgique qui a rapporté 418 millions d'euros au groupe.

La vente d'actions de son concurrent ABN Amro, récemment racheté par un consortium, lui a rapporté 455 millions d'euros, comptabilisés dans son bénéfice opérationnel.

Celui-ci s'élève à 1,946 milliard d'euros, en hausse de 19,2%. Son bénéfice organique avant taxes s'élève à 2,388 milliards d'euros, conforme aux prévisions des analystes, qui l'avaient évalué à entre 2,069 et 2,443 milliards d'euros.

Lors de la crise du crédit à risque américain, qui a fait craindre un manque de liquidités sur les marchés, ING a montré «sa résistance dans un environnement de défi», a estimé son président, Michel Tilmant, dans un communiqué.

«Nous n'avons dû faire aucune provision matérielle ni réévaluation» des avoirs et la crise a eu un «impact négligeable» sur le coût de financement des activités bancaires, à savoir l'accès à de l'argent liquide, a-t-il ajouté.

En marge de la publication de ses résultats, ING a par ailleurs annoncé avoir signé avec la banque malaisienne Public Bank, afin que celle-ci distribue pendant dix ans les produits d'assurance d'ING dans son réseau d'agences en Malaisie. ING n'a pas mentionné le montant de ce contrat.

Le groupe va également investir près de 94 millions d'euros, afin d'améliorer son réseau de distribution en Belgique (internet, agences et centres d'appels). Ce plan provoquera «une réduction du nombre général d'emplois à temps plein de 850» par départs naturels dans les cinq ans à venir, précise ING.

Le président du conseil de surveillance du groupe, le Néerlandais Cor Herkströter, prendra sa retraite en janvier. Son compatriote Jan Hommen lui succédera, a indiqué ING.

afx/rp

(AWP/07 novembre 2007 08h52) source : Romandie News

Le bénéfice d'ING tiré par la cession de ses parts dans ABN Amro

Le groupe néerlandais de banque et d'assurance a vu son bénéfice net bondir de 47% au troisième trimestre, suite à la vente de ses parts dans ABN Amro. Il estime "négligeable" l'impact de la crise du "subprime" sur son activité.

Le groupe de bancassurance néerlandais ING a annoncé ce mercredi matin une hausse de 47% de son bénéfice net au troisième trimestre, à 2,3 milliards d'euros, grâce notamment à la plus-value réalisée sur la cession de sa participation dans ABN Amro. Le groupe a précisé que l'impact de la crise du crédit sur ses activités à long terme serait "négligeable".

Le bénéfice du troisième trimestre, qui se compare aux 1,57 milliard d'euros de l'année dernière, dépasse les attentes des analystes, qui tablaient sur 2,2 milliards, selon l'agence Reuters. Ce bond spectaculaire s'explique largement par la plus-value de 455 millions d'euros réalisée sur la vente des parts d'ING dans la banque néerlandaise ABN Amro, acquise le mois dernier par Royal Bank of Scotland, Fortis et Santander.

En ce qui concerne la division assurance d'ING, le bénéfice imposable tiré des activités maintenues est ressorti à 1,29 milliard d'euros sur le trimestre, contre 996 millions il y a un an, et contre un consensus supérieur, à 1,46 milliard. Les activités bancaires affichent un bénéfice imposable en repli de 2,4% à 1,1 milliard d'euros, un résultat conforme aux prévisions.

ING se veut rassurant quant à l'impact de la crise du subprime, les crédits immobiliers américains à risque. "Les turbulences des marchés financiers ont pesé sur le troisième trimestre, les inquiétudes liées au crédit hypothécaire à risque ayant déclenché une crise de la liquidité et une réappréciation du risque", affirme la banque qui ajoute: "notre gestion du risque nous a protégés contre les conséquences directes de ces turbulences".

Selon son président Michel Tilmant, "nous n'avons dû faire aucune provision matérielle ni réévaluation" des avoirs et la crise a eu un "impact négligeable" sur le coût de financement des activités bancaires, à savoir l'accès à de l'argent liquide.

La banque se montre donc confiante pour les mois à venir. Son directeur financier, John Hele, a ainsi affirmé ce matin sur CNBC tabler sur un bénéfice similaire à celui du troisième trimestre pour les trois derniers mois de l'année.

source latribune.fr